Gorillaz - Clint Eastwood

Gorillaz est un groupe « virtuel » crée en 97 par Damon Albarn (chanteur du groupe Blur) et Jamie Hewlett (créateur de Tank Girl). Je ne pense pas devoir présenter Gorillaz, vu la célébrité que le groupe connaît aujourd'hui. Le fait est que j'adore depuis leur premier album, autant pour la musique que pour l'univers déjanté du groupe.

« Mais que vient faire un groupe qui n'existe même pas dans la vraie vie dans un blog spécial zombies ? » te demandes-tu. Ou pas. Eh bien tout simplement parce que Gorillaz invite souvent des morts-vivants dans ses clips. Et ça c'est la classe, hein ?

Alors je commence avec le premier titre de leur premier album et donc de leur premier titre (en gros, ça sent la voiture neuve) : Clint Eastwood. Des gorilles zombies qui dansent la choré de Thriller, 2D qui porte un t-shirt « T Virus », un esprit complètement barré qui fout le souk dans un cimetière... Ouais, ce clip a bien sa place ici.

Black Sheep (J. King, 2008)




Hier soir, en proie à la solitude et au désarroi à cause d'une médiathèque (mon QG) fermée et donc d'une privation totale de bon nanar zombiesque, je zappais l'air de rien d'une chaîne de télé à l'autre. Quand tout à coup, je tombe sur Black Sheep, un film que je voulais voir mais que j'avais jamais vu (je suis consciente de l'importance capitale de cette information, merci). Folle de joie, je cours donc chercher le matériel adéquat pour une séance zombie/explosion de tripes : une verre de Martini rouge et des noix de cajou. Je suis pas une nana ingrate non plus, je peux très bien me contenter d'une bière et de Granolas. Mais là n'est pas la question.

Une bonne raison de devenir végé

Le film se déroule en Nouvelle-Zélande, qui en plus d'être le pays où a été tourné le Seigneur des Anneaux (je le sais, j'ai vu le 1er film 30 fois d'affilée suite à un pari), est aussi un pays où il y a vachement de moutons et j'ai envie de dire qu'il n'y a que ça, mais je ne le dirais pas parce que je suis pas mauvaise langue. C'est l'histoire d'un type qui doit retourner au pays afin céder ses droits sur la ferme familiale à son magouilleux de frangin et par la même occasion combattre ses démons : les moutons. Ouais, le héros a peur des moutons mais c'est à cause de son connard de frère qui lui a fait un coup franchement dégueulasse, que j'ai failli pleurer même, mais je ne te pourris pas le suspens. Manque de bol pour notre petit nerveux, à cause de deux hippies un peu cons sur les bords, un agneau génétiquement modifié (et pas qu'un peu) est libéré dans la nature et contamine un mouton, qui va en contaminer un autre, qui lui-même... bref, nous savons tous que les moutons sont de gros dégueus, ce qui aide le virus à se propager vite fait bien fait. Et oui, nos contaminés du film sont des moutons. Mais quels moutons ! Des moutons carnivores qui ont un penchant pour la chair humaine (sinon ça ne serait pas drôle) et qui contrairement aux humains contaminés dans les autres films - qui sont ralentis du bulbes et qui parlent plus trop trop - les moutons ici deviennent plus malins, font des feintes et tout. La classe, quoi.

"Et vous avez vu les mecs, j'me suis laissé poussé le bouc !"

Bon, le film n'est pas bien long et la musique c'est pas trop ça. On a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages, ce qui fait que quand ils sont dans la merde on s'en fout un peu (sauf le chien, mais je m'attache toujours aux bêtes). Néanmoins les effets spéciaux sont sympathiques et l'histoire est cohérente même si le scénario tient sur un post-it. Le gore reste assez timide, on a quelques tripes par-ci par-là, mais les scènes de « repas » sont hors-champ (ou alors il faut vraiment que je passe au 16/9 !).

Un film qui ne restera pas dans les annales, enfin surtout les miennes, mais qui est tout de même sympathique grâce à des répliques bien trouvées et des situations cocasses. Mention spéciale au mouton tout doux à qui on voudrait faire des bisous.

La scène qui tue : la mort tragique du bébé lapin. Ouais, je sais, mais moi ça m'a fendu le coeur !


Deliver me to Hell

Voici une petite perle du net : un film interactif à la sauce « Histoire dont vous êtes le héros » (comprendre : c'est toi qui choisis les décisions du héros). Ici, c'est l'histoire d'une nana qui se fait poursuivre par une bande de zombies pas forcément sympathiques, elle se réfugie sur un container et décide d'appeler au secours en commandant une pizza. Certes, c'est pas la première idée que j'aurais eu si j'étais dans la même situation, mais notons qu'il s'agit en fait d'une publicité pour une vraie marque de pizzeria Néo-Zélandaise, Hell Pizza.








Bon, perso je suis morte à chaque fois mais bon tu le répètes pas, hein. (La musique pendant la scène de la voiturette de golf est juste top bonne).

Mutants (D. Morley, 2009)

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À travers les 1200 films qui s'intitulent Mutant(s), en voici un français et récent de surcroît. Je suis tombée dessus par hasard, sur canal+ qui ne le diffusait que tard le soir. Évidemment, l'occasion de mater un film de zombie ne se refusant pas, je me munis de café et de pop-corn (chacun ses goûts) et en attendant le film je me dis que le lendemain c'est moi qui aurait une gueule de zombie...

Ça se passe dans une France dévastée par un virus qui contamine les gens et les transforme en zombies sanguinaires et quand même pas mal dég', un couple de médecins tente de retrouver refuge chez des militaires dont le nom de l'unité m'échappe. Évidemment le mec de Helène de Fougerolles se fait contaminer, alors en amoureuse dévouée elle tente de le sauver mais c'est tragique elle échoue et voit son chéri se transformer en zombie petit à petit dans l'espèce d'hôpital désaffecté qui leur sert de refuge.

"Chérie, dis tu peux me passer une serviette ?"

 
Je ne vous cache pas que j'ai eu une grosse appréhension au début du film, c'est vrai quoi, un film de zombies français, ça, ça fait vraiment peur. Mais finalement, je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Bon au début c'est un peu space, le réalisateur nous plante le décor, là comme ça et on capte pas bien bien. Enfin je dis ça mais j'ai raté les 5 premières minutes du film parce que j'étais aux toilettes donc s'il faut je me goure aussi hein. Bref, le fait est que j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire jusqu'à 'arrivée de nos deux héros dans l'hôpital abandonné. Mais à ce moment là s'installe un huit-clos assez dérangeant, surtout à cause de la transformation du type en zombie, qui rappelle beaucoup celle de Seth Brundle dans La Mouche. J'ai même du détourner le regard plein de fois mais c'est pas ma faute, dès que ça concerne les dents, ça me dégoûte.

Bon, je ne peux pas non plus faire des éloges de ce film tellement Hélène de Fougerolles m'a saoulé. Greluche de base, immunisée contre le virus (et qui le prouve en montrant des traces de dans sur son cul, je veux pas dire mais mon cousin m'a fait pareil au bras c'est pas pour autant que je crie sur les toits que je suis la sauveuse de l'humanité) et surtout enceinte (comme par hasard), elle tente désespérément de sauver son chéri malgré son stade avancé de décomposition. C'est beau l'amour.


"M'en branle c'est pas moi qui nettoie"

Ceci dit, ça reste un bon film, malgré des personnages stéréotypés et des acteurs qui sont là parce qu'ils ont vu de la lumière alors ils sont rentrés, les zombies sont bien réussis, nouvelle génération (vous savez, ceux qui courent, qui chassent et tout) et ont même gardé un fond d'humanité (enfin ça c'est pour le côté dramatique de la situation, voyez). Donc à voir au moins pour faire honneur aux morts-vivants frenchies. Et pour voir un peu le cul de la Fougerolles.

La scène qui tue : la transformation de Marco, autant physique que psychologique. Glamour à mort.