Survivre à une attaque de zombies

Ce soir c'est Halloween et les zonzons sont de sortie. Voici comment faire face à une attaque innopinée de zombies qui viendrait perturber votre beuverie soirée.

Shaun of the Dead (E. Wright, 2004)




J'avais vu ce film il y a un petit moment déjà, mais afin de le chroniquer correctement, il faut le revoir, n'est-ce pas ? « Mais !? Quelle chance absolue, il passe sur TF6 ce soir ! » me dis-je « il faut absolument que je négocie la télé ! » Oui, car chez moi, je n'ai accès à la télé le soir que le vendredi et le samedi, les autres jours c'est pour les parents (et on s'entend jamais pour les films, en plus ils détestent les films en VO et comme on vote chez nous, ben la majorité c'est pas moi). Bref, ce soir, le film de mes géniteurs ne s'étant pas fini au bon moment, je me suis raté un bon quart d'heure du film et ça m'embête parce que j'aime bien voir un film de A à Z, comme toute personne normalement constituée. Le pire, c'est que j'ai dû voir le film en français.


C'est l'histoire d'un mec qui vit à Londres en collocation avec deux copains. Son job est minable, son beau-père le déteste et sa copine lui reproche d'être soit en train de jouer aux jeux vidéos, soit au pub. Ce qui devait arriver arriva, sa nana décide de le larguer à cause de la boulette de trop. Pour le consoler, son pote Ed décide de l'emmener s'enfiler quelques bières au Winchester, leur pub favori. Histoire de le consoler, Ed dit à Shaun « c'est pas la fin du monde ! ». Bah en fait si.

Shaun of the Dead est un film parodiant les films de zonzons, mais plus qu'une simple parodie, je dirais que c'est un chouette hommage avec un arrière goût de pudding. En effet, quoi de meilleur qu'une bonne comédie anglaise avec des morts-vivants dedans ? Et des vrais zonzons hein, les lents à la détente qui crient «aaargl » les bras en avant. De plus, le film est bourré de références aux classiques de l'horreur (plus ou moins subtiles) et les musiques sont sympa (Queen !).


De toutes façons, je ne vais pas trop innover dans cette chronique puisque beaucoup de monde dit du bien de ce film (et ils ont raison), même si je ne le trouve pas aussi extraordinaire que certains (j'ai largement préféré Zombieland), mais la bonne ambiance générale et l'humour grinçant qui règne pendant une heure et demie font passer un chouette moment au spectateur. Bref, c'est con mais c'est bon.




Quizz !

Un petit quizz bien sympathique - en anglais - avec une ambiance zombiesque. Si vous avez un quart d'heure à perdre... En tous cas moi j'ai eu la note finale de A (trop la classe, je sais).

Clique sur la beeelle illustration pour accéder au quizz !

Zombieland (R. Flesher, 2009)



Avertissement : cette critique risque de ne pas être tellement objective vu que j'ai surkiffé le film au point de le placer direct dans mon top 3 des films préférés de la life et de le regarder en boucle à l'époque où j'avais encore que ça à foutre. Et vu que lorsque je l'ai revu, au lieu de noter des trucs pour ma chronique, je me suis contentée de regarder le film comme si c'était la première fois que je le voyais, en notant quelques conneries histoire de remplir ma feuille (à savoir « l'intro Metallica est trop bonasse, Talahassee = homme de ma vie, l'avion !!! ». Du coup je me retrouve bien emmerdée pour faire une chronique digne de ce nom alors je vais broder un peu :

Ce film, c'est une copine de terminale qui m'en a parlé. Grande cinéphile (comprendre : passe sa vie au cinéma), elle m'a parlé du film pendant super longtemps en me dévoilant la fin et tout mais de toutes façons, je l'avais raté au cinéma et le temps qu'il sorte en DVD, je savais très bien que je ne me rappellerai même plus qu'elle m'avait tout spoilé. Le film est sorti en DVD en mars mais il était trop cher et comme je me tâte grave avant d'acheter un film que je n'ai pas vu (surtout quand il est à 20€) j'ai attendu que les prix baissent. Et puis, oh joie, à la Fnac ils ont fait une promo à la con et du coup je l'ai acheté. Je sais que ma vie est palpitante, mais tu n'a pas tout lu lecteur. Impatiente de voir le film, car je m'étais blindée d'extraits et de bande-annonces, je prévois de visionner le film dans la soirée. Mais mon ordinateur ne lit pas le film. Ni mon lecteur DVD d'ailleurs. Encore moins la Play. Puis au bout d'un moment je prends la peine de retourner la galette. Le DVD était coupé en deux. C'était donc ça... Verte de rage (j'ai horreur qu'on me pourrisse mes projets) je suis partie d'un pied ferme au magasin, en ayant préparé ma contre-attaque si jamais on sous-entendait que c'était moi qui avait pété le disque. Finalement j'en ai même pas eu besoin. C'est avec joie et bonheur que j'ai enfin pu voir Zombieland, 7 mois après sa sortie ciné. What a shame.

A droite, Tallahassee alias "je lui ferais bien des bisous dans la bouche"

C'est l'histoire d'un mec, Columbus, qui tente de survivre tant bien que mal à une invasion de zonzons aux States, en suivant les règles de survies qu'il s'est lui-même fixées, comme par exemple « être endurant », « attacher sa ceinture », ou encore « toujours vérifier le siège arrière de sa voiture ». En route, il rencontre un homme solitaire, the poor lonesome cowboy (parce que mon blog aussi est bilingue), Tallahassee (hiiiiiiii). En chemin vers la Floride, ils vont croiser deux nanas, des frangines, qui vont bien les entuber.


Que vous dire à part que j'ai ressenti le syndrome Wayne's World (mon film préféré) et que je ne me lasse pas de voir ce film, même si je connais les réplique par coeur, je suis toujours épatée. Le pire c'est que je sais que mon cerveau extrapole à mort, car il s'agit d'un film à petit budget de 1h20, sans grande prétention. Mais bordel, rien que l'intro avec Metallica m'a foutu une claque. Et ne comparez pas avec celle des Watchmen, s'il vous plaît.


Même s'il n'y en a pas tant que ça, les zonzons sont beaux (zombiesquement parlant), les effets spéciaux sont chouettes (l'avion crashé sur la route me scie à chaque fois), l'humour est sympa sans prise de tête, un guest super cool fait son apparition. Bref, c'est con mais c'est bon.

La suite est pour bientôt, en 3D (bêh !) mais je pense que je vais prendre sur moi pour aller le voir quand même, je ne suis pas un monstre.




Dead Creatures (A. Parkinson, 2003)


J'ai loué ce film à la médiathèque (pour changer) d'après les conseils de mon ami Djédjé, qui m'a dit qu'il y avait des zombies dedans mais qu'il savait pas trop non plus parce que c'était quand même vague. Si j'avais su qu'il avait raison, je n'aurai pas déblatéré 150 ans sur la notion de zonzon et toutes ses variantes.

C'est l'histoire d'un groupe de personnes qui sont atteints d'un mal incurable qui les tue à petit feu, et le seul moyen qui leur permet de vivre un peu plus longtemps, c'est de manger de la viande humaine. Le problème, c'est qu'ils sont traqué par un homme qui les élimine un par un.

Dead Creature est une petite perle anglaise qui m'a gravement interloquée au début mais qui a su me séduire. En effet, au début du film, on est planté dans l'action, on comprend rien de ce qu'il se passe, qui est qui et pourquoi. En plus je suis pas physionomiste alors j'ai ramé. On voit une femme très malade (enfin, absolument ravagée) et aussi un mec, d'une cinquantaine d'année et je le trouve très classe alors ça m'encourage à rester dans le film, vois-tu.

"On prend l'apéro ?"

Je tiens à te prévenir lecteur, ce film est vraiment dégueulasse. Attention, c'est du dégueulasse réaliste avec des bruitages réalistes (et pas réalisés à la bouche) et vachement bien fait tu vois. C'est pas du gore gratuit où les zonzons se jettent sur leur proie et le mangent sur place en déroulant les intestins pour faire de la corde à sauter avec ! En plus en ce moment, je me tape un paquet de films immondes, notamment « Blue Holocaust », un nanar italien assez plat (le personnage principal n'a qu'une seul expression faciale) qui m'a assez choqué, ça faisait longtemps que ma housse de couette ne m'avait pas autant fascinée.

Pour ma part, j'ai trouvé tous les personnages de ce films attachants. Sans griller le suspens, chaque personne agit pour de bonnes raisons et on compatit à leur sort, on se dit « bordel quelle injustice, quel monde de merde », on ne peut que faire le parallèle avec des junkies, parce que ces gens là en sont, des junkies, seuls au monde (on ne voit presque pas de gens « normaux » de tout le film) dans une ville grise et froide. T'vois ? Bon je vais pas développer d'analyse sur ce film sinon tu n'es pas couché lecteur et en plus ça fait tellement longtemps que je ne sus pas allée à l'école, que ca risque de devenir du grand n'importe-quoi.

En bref, ce film est spécial mais vachement bien et en plus ça t'empêche de grignoter devant la télé, alors que demande le peuple ?


Find a Grave

C'est bientôt la Toussaint alors je vais vous parler d'un petit site assez glaucque mais que je trouve génial, dans le sens culturel, hein, pas parce que je suis nécrophile.


Find a grave est un site qui recense des millions de tombes et de cimetierre, permettant donc de voir les dernières demeures de nos idôles trépassées.

(Cliques sur l'image pour accéder au lien)

DogHouse (J. West, 2009)



Ayant vaguement entendu parler de ce film comme l'un des successeurs de Shaun of The Dead, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je rate la diffusion sur Canal. Évidemment, à la télé les films de zonzon ça passe après minuit et les programmateurs s'en foutent si tu as leçon de conduite à 8 heures le lendemain.

Dog House, c'est l'histoire de 7 copains qui décident de s'exiler quelques temps dans le village de Moodley, afin de se changer les idées entre les cuisses des locales (quoi mon langage est trop cru ?). Dès l'intro, on voit bien que les mecs ont un peu une vie de merde avec leurs nanas respectives et on comprend pourquoi ils ont envie de se tirer. Puis, grâce à un petit passage au pub, on cerne bien les gars, leurs caractères respectifs et surtout que ce sont de bon gros machos de base. J'aurais pu m'offusquer mais à part la rediffusion de Secret Story et des clips sur la 6, je ne savais pas trop quoi regarder d'autre. Donc, nos petits héros partent en direction de Moodley, sans se douter qu'une fois arrivés sur place, ils vont tomber nez à nez avec toute la population féminine du village transformée en zombies. Mince alors, nos petits camarades ne vont pas pouvoir se pinter la gueule comme prévu, mais tenter de survivre face à des gonzesses bien pires que celles qu'ils ont à la maison !

T'es bonne !!!

En fait, les nanas ont été contaminées par de vilains pas beaux qui en plus de les rendre mortes-vivantes, les font muter en monstrasses bien dég' qui prennent un malin plaisir à tuer tous les chromosomes Y du village et à les manger (ou faire mumuse avec). Pourtant, y'avait des signes dans le village qui disaient en gros « cassez-vous les mecs, ça pue du cul cette histoire là », comme un pénis momifié dans une vitrine, par exemple. Mais non. Ils se sont contentés de demander où était la bière.

Mon choix sexuel du film

Comme je l'ai dit plus haut, mais je réutilise le mot parce que je l'aime bien et que ça fait meuf cultivée, j'aurais vachement pu m'offusquer devant un tel déploiement de machisme à base de « les meufs sont des zombies ok, mais laquelle tu te ferait ? Ah ouais c'est vrai qu'elle est bonne celle-ci », agrémenté d'une contamination à cause de la lessive en poudre (!!!) et de zombies toutes bombasses avec de gros ploplos en plastique (enfin sauf la mangeuse de doigts qui elle a de vrais gros ploplos). Mais j'ai ravalé ma fierté au nom de l'humour, cher lecteur. Oui ! Ce film est drôle ! Les dialogues sont sympas, certaines scènes sont tordantes (j'ai failli me faire pipi dessus lorsque l'un des types tente de casser la vitre d'un camion militaire, c'est nul mais je suis bon public) et tous les mecs sont de gros boulets.

Bref, c'est con mais c'est drôle, c'est gore et y'a des zonzons, alors prenez une bière et des m&m's et allez matter Doghouse !

Petite parenthèse

La difficulté d'aimer les zombies en étant une fille
ou comment je raconte quand même ma vie alors que j'avais dit que je ne le ferais pas ici



Avant j'avais peur des zombies, surtout que je m'en coltinais régulièrement à cause de ma grand-mère qui louait tous les films de morts-vivants possibles au vidéo-club. Alors pendant qu'elle regardait l'Avion de l'apocalypse ou bien Zombie, moi je me cachais dans une chambre en espérant qu'il n'y ait pas de Gremlin sous le lit, sinon j'étais pas dans la merde.

Puis un jour, en pleine période de découverte de la vie (j'avais 6 ou 7 ans et je regardais le film Wayne's World en boucle), j'ai décidé de regarder un film avec mon ancêtre et j'ai ressenti plein de choses : de l'effroi, du dégoût, de l'amusement, enfin bref, j'ai sur-kiffé.

Forcément, je me suis intéressée aux autres genres de films d'horreur, mais ayant une peur bleue des Gremlins, de Chucky, de Freddy Krueger et m'étant juré de ne jamais regarder l'Exorciste le jour où mon père m'a avoué qu'il avait quand même les fouettes même s'il l'avait vu plein de fois, j'étais relativement limitée. Heureusement que mes amis les zonzons ne me faisaient pas peur (sauf celui de Hocus Pocus qui m'avait scandalisée à l'époque).

J'ai donc continué mon petit bonhomme de chemin (qui a un jour compris cette expression ?) en m'exorcisant de mes démons, à savoir Chucky (je me suis enfilé tous les épisodes), Freddy (idem), mais les Gremlins j'ai jamais pu (et pourtant je vous jure que j'ai essayé !). Quand t'es ado, aimer les zonzons ça passe bien, surtout si tu écoutes du punk à longueur de journée, que tu as des pantalons troués et un piercing sur la tronche. Par contre, plus tard...

Et oui, aujourd'hui je suis une jeune femme prête à rentrer dans la vie active. J'ai abandonné mes Van's pour des ballerines, je me coiffe et en plus des fois je me mets du vernis à ongles. Bon, je suis restée rock'n'roll avec tous mes tatouages et mon sac à main ressemble à celui d'une gosse de 4 ans quand on regarde à l'intérieur, mais là n'est pas la question, je veux dire par là qu'à cause de mon école je me tape un look de secrétaire et je cache bien mon jeu à propos de mes zonzons chéris. Entre autres.

Non parce que par exemple en cours, quand on me demande ce que j'aime, je dois sélectionner. Ça fait plus sérieux de dire « j'aime peindre et lire, parfois j'écris » que « je passe mes soirées en regardant des films de zombies une bière à la main quand je joue pas au poker ». Car non seulement ça fait pochetronne mais en plus c'est pas glamour du tout. Surtout qu'en ce moment je suis à la recherche d'un partenaire de vie – qui pourrait être géniteur s'il a un Q.I. au-dessus de 140.

N'empêche on perd toute crédibilité en disant « j'aime les zombies » quand on est une fille, le chromosome Y se fiant plus à des filles qui disent « j'aime les poneys » ou « j'aime les chaussures ». Mais je ne vais pas m'étendre sur les garçons, sachant qu'en ce moment ce sont mes premiers lecteurs, d'ailleurs merci bien les mecs, je vous fais des bisous avec des paillettes en passant.

C'est pour ça que j'ai ouvert mon blogounet chéri de zonzons ! Car à qui je peux parler de Frankenstein et de toute les réflexions que j'ai pu avoir dans le bus pendant que j'allais au code ? A qui je peux dire que Zombieland c'est trop de la balle surtout l'intro avec Metallica qu'elle est trop bonne ? A qui je peux dire que Elvira c'est mon héroïne et quand je serai grande je veux être comme elle ? A qui je peux raconter que quand un zombie vide un mec je m'en fous mais pour peu qu'il le morde à la cheville ça me dégoûte ? A toi lecteur !

Après ce monologue à la fois fort et émouvant, ponctué d'un peu de vie privée et de philosophie, je sais plus trop où je voulais en venir, mais bon c'est pas grave, je fais ce que je veux c'est mon blog. Sur ce, je vais regarder les Frères Scott.

P.S: je suis sûre que ma dernière phrase a brisé plus d'un mythe à mon propos.


Simetierre (M. Lambert, 1989)


Si tu es un lecteur assidu de ce blog, tu as probablement déjà lu ma chronique sur le roman de Stephen King qui porte le même nom. Si ce n'est pas encore le cas arrêtes-toi tout de suite et va lire cet article et au passage le reste de ce formidable blog qu'est Zombivalence.

Simetierre est un film réalisé par une nana qui a surtout l'habitude de faire les clips de Madonna. Ne cherches pas le rapport, il n'y en a pas. L'histoire est la même que celle du film, à quelques détails près, mais pour les fracassés du bulbes, je vais récapituler, parce que je suis soucieuse de ton confort, lecteur, mais aussi pour remplir un peu ma chronique : C'est l'histoire de la famille Creed, qui emménage dans une nouvelle maison, entourée d'un cimetière pour animaux et d'une route fréquentée par des camions qui roulent trop vite. Tu te dis que ça craint, lecteur, et tu as bien raison. La famille Creed, si paisible avec une vie trop parfaite va vivre un terrible cauchemar.

Victor, un mec qui a quelque chose dans la tête... et qui le montre

Déjà, l'introduction met dans l'ambiance : une petite visite du cimetière pour animaux avec lecture des épitaphes, puis gros plan d'un camion qui klaxonne (dans les films, les camions klaxonnent toujours). Le ton est donné. L'arrivée de la famille Creed dans le film est très fidèle à celle du livre : même cadre, même ambiance, la gamine, Ellen, est aussi chiante et on parle déjà du petit chemin qui mène au cimetière des animaux qui lui-même mène au cimetière Indien. Le soucis c'est qu'on passe d'une scène à l'autre et à mon avis, si on a pas lu le livre avant, parfois on peut pas trop trop capter le pourquoi du comment qu'on passe si vite de ça à ça. Ma phrase n'est pas claire, je le conçois mais c'est pour dire que la scène de Victor (celle où il est encore « vivant ») est bâclée est du coup c'est frustrant.

L'amour rend aveugle... au sens propre.

Le rythme est lent jusqu'à la mort de Church, où ça commence à se gâter, en revanche, les dialogues ne sont pas désuets, surtout grâce à la petite fille qui, même si elle reste chiante, a des question sur la mort très intéressantes, sur ce qu'i les passe quand on est mort, et « pourquoi ? » et « comment ? » et « je veux pas que mon chat soit mort ». Notons que le personnage d'Ellen est très intéressant mais pas du tout prise au sérieux par les adultes, autant dans le film que dans le livre, or c'est dommage car elle les aurait bien aidés sur le coup.

Les effets spéciaux sont bien kitschs aussi, mais c'est normal, on est en 89 (big up) et dans les années 80, le kitsch est une religion. Les décors ne sont pas tip-top non plus, on reste dans le très basique, sauf pour le cimetière Indien, peu détaillé dans le livre et pourtant grandiose dans le film. De nombreux flash back mettent un peu de piment dans la vie parfaite des Creed, notamment celui sur Zelda, qui fait bien froid dans le dos tellement elle est vilaine et pas belle.

Le film joue beaucoup sur deux émotions : la tristesse et l'angoisse. La famille Creed vit une atroce expérience et la mort du petit Gage est poignante (j'ai chouiné), mais je ne peux que déplorer le fait que la douleur des parents est mal retranscrite dans le film. Pareil pour la toute fin, les parents imaginent qu'ils retrouvent leur bébé sans se douter qu'il s'agit d'un affreux zonzon sadique qui fait penser à Chucky (et j'aime pas trop penser à Chucky). Évidemment, j'ai chouiné encore deux fois (et presque pleuré à la mort du chat, les bêtes ça me touche (au sens figuré)).

Bref, le film est pas mal mais le livre et archi-mieux.

Alice Cooper - Feed My Frankenstein

Alice Cooper, c'est mon chochou. Wayne's World, c'est mon film préféré. Alors quand la chanson du film chantée par Alice Cooper parle de Frankenstein, faut bien en parler, non ?

Cliques sur l'image pour accéder à la vidéo sur Youteub.

La Main qui tue (R. Flender, 1998)



Après avoir tanné mes géniteurs pour m'accaparer la télé et m'être pris un « tu fais chier avec tes zonzons » dans les dents, c'est avec joie (et une bière) que j'ai vu le film La Main qui tue sur rtl9.

C'est l'histoire d'un ado américain qui fout tellement rien de sa vie, à part fumer des joints et se taper la quiche devant la télé, que sa main gauche est possédée par le diable. Sauf qu'il a un certain temps de réaction avant de s'en rendre compte, ce qui lui laisse le temps de tuer ses parents et de les laisser dans la cuisine quelques temps avec de comprendre que « merde'hen ! » il a tué ses parents, le bougre. Après avoir buté ses deux meilleurs potes – mais ouf ils reviennent en zonzons - et s'être tapé une Jessica Alba relativement facile, le djeun's se dit qu'il faudrait peut-être trouver une solution pour exorciser cette main. Bordel.

Déjà, j'étais contente de retrouver un personnage de Buffy, pas que la série me manque, mais Oz était cool quand même (même s'il n'a pas le sex appeal de Spike). Le héros est sympathique même si souvent on a envie de lui coller des gifles, mais je me suis souvenue de moi à 17 ans... (si j'avais vu ce film à cet âge là, je me serais procuré un inhalateur).

J'ai raté un petit passage du film, car en me grattant l'oeil trop fort j'ai perdu une lentille de contact dans mes cheveux et j'ai passé pratiquement 10 minutes à la chercher. Mais j'ai fini par la retrouver, happy end ophtalmologique quoi. Mais du coup j'ai pas trop capté pourquoi les potes deviennent zombies, mais je suppute qu'on s'en fout.


Un film où les chanteurs prennent cher

J'ai souvent rigolé, notamment lors de la scène avec le chien ou quand la chasseuse se fait gicler (je peux être cruelle parfois), je me suis souvent écriée « mais quel blaireau » et je me suis souvent demandé quelles gueules auraient les vannes en anglais, car bien sûr j'ai du me fader le film en français et j'aime pas trop beaucoup. ça. En plus, j'ai eu une réflexion trop profonde : la main, c'est comme une araignée mais en pire. Non mais rigoles vas-y, on verra quand il faudra que tu sortes une main de ta baignoire !

Mais le gros Big Up du film c'est sa BO ! Blink 182, Rob Zombie ou encore The Offrspring qui fait même une apparition dans le film. Ça m'a changé de toutes les BO nasouilles que je me tape en visionnant depuis 15 jours des films des années 80 (pensée à la chanson BB du film « L'Amie Mortelle » qui me hante).


La phrase qui tue : « les mains oisives sont les jouets du diable »

BONUS




En vrac



En preum's, voici une super nouvelle qui m'enchante à merveille : j'ai appris grâce au site Desperate Zombie que l'excellent jeu Red Dead Redemption aurait un contenu téléchargeable consacré aux zonzons ! En effet, pour un peu moins de 10€, on pourra jouer au cow-boy chasseur de zombie dans "Undead Nightmare". Voir l'article de DZ.

Et en deut'ch, le site Allociné (que je consulte régulièrement, soit dit en passant) nous a conconté un petit dossier spécial zonzons autour du monde. Pas super complet mais à lire quand même pour les amateurs : Zombies sans frontières.