The Crazies (G. A. Romero, 1973)



Alors là lecteur, me voilà bien emmerdée pour rédiger la chronique sur le films sus-dit, tout simplement parce que j'ai un avis relativement négatif sur un film qui a pourtant fait l'unanimité. Mais comme j'assume mes opinions et que je suis une punk (trop rebelle de la life quoi) je fais quand même péter la sauce.


C'est l'histoire d'une ville où c'est le gros bordel, alors l'armée se pointe et la met en quarantaine à cause de la propagation d'un virus qui rend les gens complètement ravagés du bulbe (dans tous les sens du terme) et évidemment les gens ne sont pas très très contents. Je sais que je pourrais utiliser plus de virgules, mais je ne le fais pas.

"kikoo !"

Ce film a été une incompréhension totale pour moi. Déjà le début j'ai pas compris, mais je pense que c'est fait exprès, ensuite j'ai pas compris qui était qui, où, quand, quoi ou comment et le pire c'est que je n'en avais rien à foutre vu le niveau d'emmerditude que j'avais atteint.

Oui lecteur, je me suis fait chier à un point rarement atteint. L'histoire est bonne pourtant et puis c'est du Romero quoi, mais là, j'étais pas dedans. Par contre j'ai bien aimé la musique et le flic à moustaches (j'adore les moustaches) et puis la cerise sur le Macdo, le scientifique est le sosie officiel du connard chez qui je bossais quand j'étais jeune fille au pair et ça m'a fait froid dans le dos.

Donc voilà une chronique express pour un film que j'ai vu en accéléré justement. Maintenant, vous pouvez me jeter vos cailloux.

Frida est de retour pour vous jouer de mauvais tours

Salut les youyous ! Toute une semaine sans mise à jour, WHAT A SHAME !

Un mec qui avait un peu trop forcé sur le pastis au petit-déjeuner a pété le poteau téléphonique du voisin avec son camion, ce qui nous a puni de toute communication avec l'extérieur (à moins de sortir de la maison) nos deux voisins et nous-mêmes. Heureusement que les très professionels de la compagnie française de téléphone que je ne citerai pas (parce que j'ai appris que dire des trucs méchants sur quelqu'un en disant son nom ça pouvait apporter des problèmes) nous a comme qui dirait oubliés. Donc je me suis retrouvée dans les années 90 toute une semaine : obligée de faire mes devoirs à la médiathèque et de garder mes réflexions pour moi au lieu de les clâmer haut et fort sur la toile. Quelle frustration !

Et le blog était gelé, forcément ! Mais bon, dès samedi je ramène ma poire et je vous fais péter les articles et je vous ai même préparé une nouvelle rubrique, si c'est pas la classe !

Bisous putréfiés

Boby Le Zombie

Après un épisode Hocus Pocus qui a offusqué mes collègues Zombologues, on reste dans le trop mimi c'est trop chichouné que j'aime avec Boby Le Zombie.

Hocus Pocus (K. Ortega, 1993)




Ça faisait un bail que je voulais revoir ce petit film de Walt Disney et ce pour trois raisons : petit un parce que je me suis souvenue qu'il y avait un zonzon dedans, petit deux parce qu'il y a Sarah Jessica Parker dedans aussi (oui, j'adore Sex & The City) et petit trois le jour où j'ai vu ce film, je devais avoir une dizaine d'années et j'ai été traumatisée. Et oui, j'avais encore une once de sensibilité à cet âge.

L'autre jour, alors que je flânais chez Harrods (oui, j'aime pas trop aller dans les magasins du peuple, t'vois) je suis tombée sur ce film pas cher (entre autres). Alors je me suis dit, « quelle bonne occasion à ne pas manquer ! ». Je suis consciente de l'inutilité de ces précisions, mais je fais ce que je veux c'est mon blog.



Alors c'est l'histoire de trois sorcières qui chassent les enfants afin d'aspirer leur énergie vitale pour pouvoir rester éternellement jeunes. Manque de bol, elles se vont chopper et sont pendues haut et court comme il était coutume au Moyen-Âge. Trois cent ans plus tard, dans la même petite ville de Salem, un ado trop vénère de la life parce qu'il a quitté Los Angeles pour ce bled pourri veut faire son cake devant la fille qu'il aime et allume la bougie qui ramène à la vie les soeurs Sanderson.

Déjà, j'ai été choquée par le début, on y voit des enfants morts et des femmes pendues. C'est pourtant un Disney, les animaux de la forêt devraient chanter en choeur, bordel ! Après une intro au Moyen-Âge qui explique un peu tout le pourquoi du comment, nous voici flanqué d'un héros franchement tête à claques tout ça parce qu'il vient de Los-Angeles et de sa petite soeur à la voix criarde qui ressemble fort à la gosse qui joue dans Beethoven (mais j'ai vérifié et c'est pas elle, n'empêche que ça m'a tracassée). Mais très vite, les évènements s'enchaînent et le film ne nous laisse pas une seule seconde de répit. Les trois sorcières sont totalement cinglées, accumulant les gaffes car elles ne connaissent pas le 20ème siècle et poussant la chansonnette en reprenant la superbe chanson de Sreamin' Jay Hawkins (que j'aime d'amour) « I put a spell on ou ».


Et puis il y a Billy le Zombie ! On ne le voit pas beaucoup mais il est marrant ! C'est lui en plus qui m'avait traumatisée quand j'étais gosse, mais cette fois-ci je l'attendais avec impatience et je n'ai pas été déçue par sa dégaine, un mix entre Mozart et Edward aux mains d'argent. Le chat est trop mimi, j'ai même chouiné à cause de lui.

Par contre, ayant vu le film en anglais sous-titré anglais, j'en ai un peu chié pour les dialogues des sorcières vu qu'elles parlent en vieil anglais, alors j'ai triché de temps en temps et j'ai mis en français et j'ai eu l'agréable surprise de constater que le doublage n'est pas dégueulasse (et pourtant je ne supporte plus les films doublés). En tous cas, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de film sans plan de nichon et/ou tripes à l'air.

Bref, un film marrant et très divertissant malgré une fin gnan-gnan (bah oui c'est un Disney) à voir pour se détendre entre deux vrais films de zonzons.


Dear Melissa...

Sur le super site Tor.com où tu peux lire des bédés sympas gratuitement, voici une bédé zonzon qui est très poétique. Si si, je te jure !

Cliques sur l'image qui n'a rien à voir mais qui est sympa pour accéder à la BD.

Le Lac des Morts-Vivants (Jean Rollin, 1981)


Alors là attention lecteur, c'est du lourd, du collector, du gros nanard de compèt'. Le Lac des Morts Vivants est un mystère, on se demande tout le temps « pourquoi ? » : Pourquoi un scénario aussi pourri ? Pourquoi des plans de lolos en veux-tu en voilà ? Pourquoi de si mauvais acteurs ? Pourquoi je persiste à vouloir voir ce film jusqu'à la fin ?

Le film commence sur un fond de musque guillerette qui donne envie d'aimer la vie, surtout aux mecs puisque la gonzesse qui gambade gaiement au bord du lac va se retrouver à poil en trente secondes. Mais nous les filles, on n'est pas jalouses parce que tout le monde sait que les nanas à poil dans les films se font souvent trucider sauvagement à peine la culotte enlevée. Le fait est que j'ai l'impression de regarder un vieux film érotique de chez M6, jusqu'à l'apparition du premier zonzon à la gueule verte qui lui me fait marrer parce que justement j'ai un masque à l'argile sur la tronche (ça purifie les pores de la peau sans l'agresser). Après un gros plan d'une main de zombie qui sort de l'eau et qui dure assez longtemps pour compter les ridules au bout des doigts (parce que les zombies aussi ont la peau qui fripe dans l'eau), l'action commence. Enfin, entre deux plans de toutoune vue de dessous, de profil, de dos, de face, dans un lac, dans une piscine, chez ta mère... Poum ! Le zonzon attaque. Mollement. La fille se débat. Mollement. Et puis voilà, on nous coupe tout pour nous projeter dans le bar du village, bondé (ça doit être un PMU), nous voilà obligés de subir une discussion aussi passionnante que celles que j'entends dans le bus pour aller à l'auto-école.


En fait, le film en lui même est aussi passionnant qu'un trajet de bus pour aller à l'auto-école. Les zombies auraient pu avoir du potentiel s'ils n'étaient pas maquillé comme une Loana d'outre-tombe (le waterproof, merde), ils sont propres, boivent du sang dans un bol et se foutent sur la gueule entre eux. Le pire, c'est le zonzon qui retrouve un instinct paternel, c'est beau, ça aurait pu me faire pleurer si je ne rigolais pas autant (grâce à la blague du Carambar que je viens de manger, pas grâce au film). On se fait chier grave, les acteurs (probablement recrutés dans le PMU où se passe les trois-quarts de l'action) sont aussi expressif que le canapé sur lequel je suis assise actuellement. Les victimes ne se débattent pas non plus, tentant de vaincre les zombies en montrant leurs nichons, mais ça marche pas. Même si ce sont quand même de gros obsédés à attendre que les filles soient vulnérables (c'est à dire à poil), comme l'équipe de Basket-Ball qui joue en fait au Volley et attention, même moi j'ai un meilleur service qu'elles (c'est dire !) mais le spectateur s'en fout car il sait qu'il aura droit à un festival de foufounettes.



N'allons pas blâmer ce pauvre Jean Rollin qui a voulu nous parler d'une époque de reconstruction, 10 ans après la guerre, la vie n'est pas facile. Pour bien nous faire comprendre qu'on est dans les années 50 (oui parce que jusqu'à ce qu'ils donnent la date je croyais qu'on était dans les années 80 tellement il y a d'anachronismes) on a droit à un petit flash-back pendant la guerre : une poignée de soldats Nazis (Méchants ! Méchants !) se font attaquer par un avion invisible, meurent sans salir leurs fringues et en plus voyagent dans le temps super vite (un coup on est dans la neige, un coup on est en été, respect). Puis pof, scène de sesque avec des bisous la bouche fermé et en secouant la tête de gauche à droite pour faire genre, sur un fond de musique au clavier Bontempi infernale. C'est peut-être à cause de ça que l'enfant conçu ce soir là sera totalement psychopathe et aura des connaissances sur la magie noire (non seulement elle fout le feu à la grange mais en plus les zonzons sont tout raides. Ah non, ce sont des mannequins, pardon). Bref, c'est long, c'est chiant, c'est mal fait, mais les amateurs de nanards en auront pour leur grade.

Le bonus de la blague Carambar : Qu'est-ce qui est vert et qui pousse au fond du jardin ?


Un martien qui fait caca.