The Zombie Bite Calculator

Voilà, il n'est plus question de survie parce que tu l'as dans l'os, tu as été mordu. Mais combien de temps te reste-t-il avant de te transformer toi-même en zonzon ? Pour le savoir, clique sur la bêêêlle Blanche-Neige !

Frankenstein (J. Whales, 1931)


Attention on ne rigole plus ici et on va parler d'un grand classique : Frankenstein, le vrai, avec Boris Karloff, en noir et blanc et tout et tout.

Je me souviens du jour où j'ai acheté le coffret DVD des 5 films de Frankie avec Karloff dedans, j'étais au collège et j'ai dépensé tout mon argent de poche dedans (oui, je n'avais pas encore la valeur de l'argent). Manque de bol, les films étaient en anglais sous-titré anglais et j'ai rien compris parce qu'à l'époque j'étais une vraie brêle en anglais. Ceci ne m'a même pas empêché de surkiffer, d'autant plus que j'adore les vieux films.


C'est donc avec joie et bonheur que j'ai déterré le volume 1 de ce joli coffret et j'ai redécouvert le premier film de 1931 en y comprenant enfin quelque chose. Je pense pas avoir besoin de raconter l'histoire tellement elle est connue, reprise, parodiée, copiée mais jamais égalée, mais je le fais quand même parce qu'il faut bien meubler entre deux éloges. C'est l'histoire d'un mec un peu cinglé qui s'est mis en tête de reconstituer un homme avec différentes parties de corps humains récupérées à droite à gauche et un cerveau censé être super intelligent. Sauf que Fritz, l'assistant bossu et pas très fute-fute du Dr Frankenstein casse le bocal contenant le cerveau intelligent et décide donc de le remplacer par celui d'un assassin. Le Doc redonne vie à son monstre grâce à l'électricité de la foudre (sinon bonjour la facture EDF (HAHA)) et ça fout un peu le bordel entre ceux qui disent que le Doc est ravagé du ciboulo, Fritz qui a trouvé plus moche que lui et qui martyrise le monstre, puis le monstre lui-même qui tue des gens sans faire exprès.

La célébrissime scène de la foudre me fascine à chaque fois que je la vois, que ce soit dans le film ou ailleurs, je ne sais pas pourquoi à chaque fois j'arrête tout pour regarder. Et puis la rencontre entre le monstre et la petite fille qui tourne à la catastrophe me donne envie de chouiner aussi. Et la mariée, qu'elle est bêêêlle ! Non mais je suis complètement gaga des films des année 30/40/50 (je vise large), alors c'est pas de ma faute si je suis en extase.
 

Sinon pour les fans de gore, d'action violente et tout le tralala, il n'y en a pas de le film qui se centre plus sur la réflexion autour du docteur, est-ce un fou ou un génie ?

En bref, un film culte à voir au moins une fois dans sa vie pour ne pas mourir ignorant.

De-Animator

Ou comment perdre son temps devant un jeu simple mais bien.

(Cliques sur l'image pour accéder au jeu)

Frankenstein General Hospital (D. Sahagun, 1988)



J'enchaîne tellement les films des années 80 que je suis à deux doigts de me faire une frange éclatée et de mettre du rouge à lèvres rose (avec du crayon autour des lèvres). Je commence sensiblement à overdoser des musiques au synthé et des culottes qui remontent jusque sous les aisselles. Mais bon, j'ai fait un effort pour mon petit Frankenstein chéri et rien qu'à la gueule de la jaquette, je sens bien que l'histoire de Mary Shelley va être massacrée (et à gros coups de burin).

C'est l'histoire d'un docteur qui est l'arrière-arrière petit-fils du vrai Dr Frankenstein et qui a un peu de mal à l'assumer alors il s'invente un autre nom à connotation allemande à coucher dehors. Dans les sous sols de l'hôpital, il a créé un labo afin de faire comme son aïeul et fabriquer son propre monstre constitué de membres de cadavres précieusement récoltés par Iggy son fidèle serviteur. Pendant ce temps, à l'hôpital, c'est le gros bordel et l'apparition du monstre ne va rien arranger.

Déjà, gros point négatif, c'est que j'ai du voir le film en français. Déjà que les doublages c'est nases, alors ceux d'un film à petit budget des années 80, n'en parlons pas. Surtout que l'un des personnages à la voix de Mendoza des Mystérieuses Cités d'or et ça m'a perturbée. Mais bon, le film est drôle, un humour pipi/caca, mais j'aime bien (l'humour pipi/caca, pas le pipi/caca tout seul hein), qui m'a fait penser aux films comiques de l'époque comme la série des « y a-t-il... » ou parfois « la folle histoire de l'espace », le genre de film qui se prend pas au sérieux quoi. Le gag récurrent qui me faisait rire à chaque fois, c'est qu'à chaque fois que le doc dit « mon expérience secrète » on entend des gens rigoler derrière. C'est con mais c'est drôle. D'ailleurs, j'ai du dire au moins 27 fois « qu'est-ce que c'est con ! ». C'est con, pas crédible (le bar à strip-tease dans l'hôpital), cliché (l'anesthésiste shooté), vulgaire (les infirmières nymphos en mini jupes, d'ailleurs nous avons 3 superbes plans de seins, mais c'est pour attirer le lectorat masculin que je dis « superbe ») et en plus le monstre a un gros kiki (il en faut aussi pour le lectorat féminin)).

Bon ok, les micros sont apparents (genre au milieu de l'écran), des fois les vannes tombent à plat même une fois, ils ont carrément oublié de doubler la voix de la psy (heureusement que je suis bilingue, OUF) et puis c'est carrément filmé comme une sitcom, plans larges et scènes d'action au ralenti.

Malgré tout, j'ai passé un bon moment à rigoler comme une bossue, surtout à cause de Iggy ! Même si la fin est pourrie.



Allociné - Faux Raccord

Parce que sur Allociné les zonzons ont aussi leur place, après le super dossier, voici la super émission "Faux Raccords" consacrée à nos amis les zonzons ! Ouiiiii !

J'ai été contaminée...

Non ! Ne sors pas ta pelle/22 long rifle/tronçonneuse, lecteur adoré, je n'ai pas été mordue par un zonzon, j'ai juste été contaminée dans un lieu public où quelqu'un de fort généreux a cru bon partager ses miasmes contaminés. Karma n'aidant pas, ajoutons la terrible épreuve de la maladie à la vie merdique que je mène depuis quelques semaines.

Bon rassures toi, je ne vais pas me servir de ce blog pour pleurer et vous raconter mon agonie, mais c'était pour te donner des nouvelles du fin fond de mon lit.

Il est pas souvent mis à jour ce blog, bordel ! Mais je rattrape mon retard, enfin j'essaie. Bon les films gores j'avoue que j'évite car rien que de penser à de la salade ça me fait vomir. Alors j'ai voulu voir "Le Cercle" mais je me suis faite avoir, il n'y avait aucune trace de mort-vivant (juste sous-entendu et moi il m'en faut plus). Du coup j'avance dans ma lecture zombiesque et puis hier j'ai pris la moitié de la journée pour télécher Red Dead Redemption Undead Nightmare.

Bon sur ce je crois que mes yeux vont tomber à force de taper sur mon téléphone.Désolée pour les fautes de frappe, pas que j'ai des doigts de bûcheron mais je tape à l'arrache.


Des bisous contaminés !!!

The Crazies (G. A. Romero, 1973)



Alors là lecteur, me voilà bien emmerdée pour rédiger la chronique sur le films sus-dit, tout simplement parce que j'ai un avis relativement négatif sur un film qui a pourtant fait l'unanimité. Mais comme j'assume mes opinions et que je suis une punk (trop rebelle de la life quoi) je fais quand même péter la sauce.


C'est l'histoire d'une ville où c'est le gros bordel, alors l'armée se pointe et la met en quarantaine à cause de la propagation d'un virus qui rend les gens complètement ravagés du bulbe (dans tous les sens du terme) et évidemment les gens ne sont pas très très contents. Je sais que je pourrais utiliser plus de virgules, mais je ne le fais pas.

"kikoo !"

Ce film a été une incompréhension totale pour moi. Déjà le début j'ai pas compris, mais je pense que c'est fait exprès, ensuite j'ai pas compris qui était qui, où, quand, quoi ou comment et le pire c'est que je n'en avais rien à foutre vu le niveau d'emmerditude que j'avais atteint.

Oui lecteur, je me suis fait chier à un point rarement atteint. L'histoire est bonne pourtant et puis c'est du Romero quoi, mais là, j'étais pas dedans. Par contre j'ai bien aimé la musique et le flic à moustaches (j'adore les moustaches) et puis la cerise sur le Macdo, le scientifique est le sosie officiel du connard chez qui je bossais quand j'étais jeune fille au pair et ça m'a fait froid dans le dos.

Donc voilà une chronique express pour un film que j'ai vu en accéléré justement. Maintenant, vous pouvez me jeter vos cailloux.

Frida est de retour pour vous jouer de mauvais tours

Salut les youyous ! Toute une semaine sans mise à jour, WHAT A SHAME !

Un mec qui avait un peu trop forcé sur le pastis au petit-déjeuner a pété le poteau téléphonique du voisin avec son camion, ce qui nous a puni de toute communication avec l'extérieur (à moins de sortir de la maison) nos deux voisins et nous-mêmes. Heureusement que les très professionels de la compagnie française de téléphone que je ne citerai pas (parce que j'ai appris que dire des trucs méchants sur quelqu'un en disant son nom ça pouvait apporter des problèmes) nous a comme qui dirait oubliés. Donc je me suis retrouvée dans les années 90 toute une semaine : obligée de faire mes devoirs à la médiathèque et de garder mes réflexions pour moi au lieu de les clâmer haut et fort sur la toile. Quelle frustration !

Et le blog était gelé, forcément ! Mais bon, dès samedi je ramène ma poire et je vous fais péter les articles et je vous ai même préparé une nouvelle rubrique, si c'est pas la classe !

Bisous putréfiés

Boby Le Zombie

Après un épisode Hocus Pocus qui a offusqué mes collègues Zombologues, on reste dans le trop mimi c'est trop chichouné que j'aime avec Boby Le Zombie.

Hocus Pocus (K. Ortega, 1993)




Ça faisait un bail que je voulais revoir ce petit film de Walt Disney et ce pour trois raisons : petit un parce que je me suis souvenue qu'il y avait un zonzon dedans, petit deux parce qu'il y a Sarah Jessica Parker dedans aussi (oui, j'adore Sex & The City) et petit trois le jour où j'ai vu ce film, je devais avoir une dizaine d'années et j'ai été traumatisée. Et oui, j'avais encore une once de sensibilité à cet âge.

L'autre jour, alors que je flânais chez Harrods (oui, j'aime pas trop aller dans les magasins du peuple, t'vois) je suis tombée sur ce film pas cher (entre autres). Alors je me suis dit, « quelle bonne occasion à ne pas manquer ! ». Je suis consciente de l'inutilité de ces précisions, mais je fais ce que je veux c'est mon blog.



Alors c'est l'histoire de trois sorcières qui chassent les enfants afin d'aspirer leur énergie vitale pour pouvoir rester éternellement jeunes. Manque de bol, elles se vont chopper et sont pendues haut et court comme il était coutume au Moyen-Âge. Trois cent ans plus tard, dans la même petite ville de Salem, un ado trop vénère de la life parce qu'il a quitté Los Angeles pour ce bled pourri veut faire son cake devant la fille qu'il aime et allume la bougie qui ramène à la vie les soeurs Sanderson.

Déjà, j'ai été choquée par le début, on y voit des enfants morts et des femmes pendues. C'est pourtant un Disney, les animaux de la forêt devraient chanter en choeur, bordel ! Après une intro au Moyen-Âge qui explique un peu tout le pourquoi du comment, nous voici flanqué d'un héros franchement tête à claques tout ça parce qu'il vient de Los-Angeles et de sa petite soeur à la voix criarde qui ressemble fort à la gosse qui joue dans Beethoven (mais j'ai vérifié et c'est pas elle, n'empêche que ça m'a tracassée). Mais très vite, les évènements s'enchaînent et le film ne nous laisse pas une seule seconde de répit. Les trois sorcières sont totalement cinglées, accumulant les gaffes car elles ne connaissent pas le 20ème siècle et poussant la chansonnette en reprenant la superbe chanson de Sreamin' Jay Hawkins (que j'aime d'amour) « I put a spell on ou ».


Et puis il y a Billy le Zombie ! On ne le voit pas beaucoup mais il est marrant ! C'est lui en plus qui m'avait traumatisée quand j'étais gosse, mais cette fois-ci je l'attendais avec impatience et je n'ai pas été déçue par sa dégaine, un mix entre Mozart et Edward aux mains d'argent. Le chat est trop mimi, j'ai même chouiné à cause de lui.

Par contre, ayant vu le film en anglais sous-titré anglais, j'en ai un peu chié pour les dialogues des sorcières vu qu'elles parlent en vieil anglais, alors j'ai triché de temps en temps et j'ai mis en français et j'ai eu l'agréable surprise de constater que le doublage n'est pas dégueulasse (et pourtant je ne supporte plus les films doublés). En tous cas, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de film sans plan de nichon et/ou tripes à l'air.

Bref, un film marrant et très divertissant malgré une fin gnan-gnan (bah oui c'est un Disney) à voir pour se détendre entre deux vrais films de zonzons.


Dear Melissa...

Sur le super site Tor.com où tu peux lire des bédés sympas gratuitement, voici une bédé zonzon qui est très poétique. Si si, je te jure !

Cliques sur l'image qui n'a rien à voir mais qui est sympa pour accéder à la BD.

Le Lac des Morts-Vivants (Jean Rollin, 1981)


Alors là attention lecteur, c'est du lourd, du collector, du gros nanard de compèt'. Le Lac des Morts Vivants est un mystère, on se demande tout le temps « pourquoi ? » : Pourquoi un scénario aussi pourri ? Pourquoi des plans de lolos en veux-tu en voilà ? Pourquoi de si mauvais acteurs ? Pourquoi je persiste à vouloir voir ce film jusqu'à la fin ?

Le film commence sur un fond de musque guillerette qui donne envie d'aimer la vie, surtout aux mecs puisque la gonzesse qui gambade gaiement au bord du lac va se retrouver à poil en trente secondes. Mais nous les filles, on n'est pas jalouses parce que tout le monde sait que les nanas à poil dans les films se font souvent trucider sauvagement à peine la culotte enlevée. Le fait est que j'ai l'impression de regarder un vieux film érotique de chez M6, jusqu'à l'apparition du premier zonzon à la gueule verte qui lui me fait marrer parce que justement j'ai un masque à l'argile sur la tronche (ça purifie les pores de la peau sans l'agresser). Après un gros plan d'une main de zombie qui sort de l'eau et qui dure assez longtemps pour compter les ridules au bout des doigts (parce que les zombies aussi ont la peau qui fripe dans l'eau), l'action commence. Enfin, entre deux plans de toutoune vue de dessous, de profil, de dos, de face, dans un lac, dans une piscine, chez ta mère... Poum ! Le zonzon attaque. Mollement. La fille se débat. Mollement. Et puis voilà, on nous coupe tout pour nous projeter dans le bar du village, bondé (ça doit être un PMU), nous voilà obligés de subir une discussion aussi passionnante que celles que j'entends dans le bus pour aller à l'auto-école.


En fait, le film en lui même est aussi passionnant qu'un trajet de bus pour aller à l'auto-école. Les zombies auraient pu avoir du potentiel s'ils n'étaient pas maquillé comme une Loana d'outre-tombe (le waterproof, merde), ils sont propres, boivent du sang dans un bol et se foutent sur la gueule entre eux. Le pire, c'est le zonzon qui retrouve un instinct paternel, c'est beau, ça aurait pu me faire pleurer si je ne rigolais pas autant (grâce à la blague du Carambar que je viens de manger, pas grâce au film). On se fait chier grave, les acteurs (probablement recrutés dans le PMU où se passe les trois-quarts de l'action) sont aussi expressif que le canapé sur lequel je suis assise actuellement. Les victimes ne se débattent pas non plus, tentant de vaincre les zombies en montrant leurs nichons, mais ça marche pas. Même si ce sont quand même de gros obsédés à attendre que les filles soient vulnérables (c'est à dire à poil), comme l'équipe de Basket-Ball qui joue en fait au Volley et attention, même moi j'ai un meilleur service qu'elles (c'est dire !) mais le spectateur s'en fout car il sait qu'il aura droit à un festival de foufounettes.



N'allons pas blâmer ce pauvre Jean Rollin qui a voulu nous parler d'une époque de reconstruction, 10 ans après la guerre, la vie n'est pas facile. Pour bien nous faire comprendre qu'on est dans les années 50 (oui parce que jusqu'à ce qu'ils donnent la date je croyais qu'on était dans les années 80 tellement il y a d'anachronismes) on a droit à un petit flash-back pendant la guerre : une poignée de soldats Nazis (Méchants ! Méchants !) se font attaquer par un avion invisible, meurent sans salir leurs fringues et en plus voyagent dans le temps super vite (un coup on est dans la neige, un coup on est en été, respect). Puis pof, scène de sesque avec des bisous la bouche fermé et en secouant la tête de gauche à droite pour faire genre, sur un fond de musique au clavier Bontempi infernale. C'est peut-être à cause de ça que l'enfant conçu ce soir là sera totalement psychopathe et aura des connaissances sur la magie noire (non seulement elle fout le feu à la grange mais en plus les zonzons sont tout raides. Ah non, ce sont des mannequins, pardon). Bref, c'est long, c'est chiant, c'est mal fait, mais les amateurs de nanards en auront pour leur grade.

Le bonus de la blague Carambar : Qu'est-ce qui est vert et qui pousse au fond du jardin ?


Un martien qui fait caca.

Survivre à une attaque de zombies

Ce soir c'est Halloween et les zonzons sont de sortie. Voici comment faire face à une attaque innopinée de zombies qui viendrait perturber votre beuverie soirée.

Shaun of the Dead (E. Wright, 2004)




J'avais vu ce film il y a un petit moment déjà, mais afin de le chroniquer correctement, il faut le revoir, n'est-ce pas ? « Mais !? Quelle chance absolue, il passe sur TF6 ce soir ! » me dis-je « il faut absolument que je négocie la télé ! » Oui, car chez moi, je n'ai accès à la télé le soir que le vendredi et le samedi, les autres jours c'est pour les parents (et on s'entend jamais pour les films, en plus ils détestent les films en VO et comme on vote chez nous, ben la majorité c'est pas moi). Bref, ce soir, le film de mes géniteurs ne s'étant pas fini au bon moment, je me suis raté un bon quart d'heure du film et ça m'embête parce que j'aime bien voir un film de A à Z, comme toute personne normalement constituée. Le pire, c'est que j'ai dû voir le film en français.


C'est l'histoire d'un mec qui vit à Londres en collocation avec deux copains. Son job est minable, son beau-père le déteste et sa copine lui reproche d'être soit en train de jouer aux jeux vidéos, soit au pub. Ce qui devait arriver arriva, sa nana décide de le larguer à cause de la boulette de trop. Pour le consoler, son pote Ed décide de l'emmener s'enfiler quelques bières au Winchester, leur pub favori. Histoire de le consoler, Ed dit à Shaun « c'est pas la fin du monde ! ». Bah en fait si.

Shaun of the Dead est un film parodiant les films de zonzons, mais plus qu'une simple parodie, je dirais que c'est un chouette hommage avec un arrière goût de pudding. En effet, quoi de meilleur qu'une bonne comédie anglaise avec des morts-vivants dedans ? Et des vrais zonzons hein, les lents à la détente qui crient «aaargl » les bras en avant. De plus, le film est bourré de références aux classiques de l'horreur (plus ou moins subtiles) et les musiques sont sympa (Queen !).


De toutes façons, je ne vais pas trop innover dans cette chronique puisque beaucoup de monde dit du bien de ce film (et ils ont raison), même si je ne le trouve pas aussi extraordinaire que certains (j'ai largement préféré Zombieland), mais la bonne ambiance générale et l'humour grinçant qui règne pendant une heure et demie font passer un chouette moment au spectateur. Bref, c'est con mais c'est bon.




Quizz !

Un petit quizz bien sympathique - en anglais - avec une ambiance zombiesque. Si vous avez un quart d'heure à perdre... En tous cas moi j'ai eu la note finale de A (trop la classe, je sais).

Clique sur la beeelle illustration pour accéder au quizz !

Zombieland (R. Flesher, 2009)



Avertissement : cette critique risque de ne pas être tellement objective vu que j'ai surkiffé le film au point de le placer direct dans mon top 3 des films préférés de la life et de le regarder en boucle à l'époque où j'avais encore que ça à foutre. Et vu que lorsque je l'ai revu, au lieu de noter des trucs pour ma chronique, je me suis contentée de regarder le film comme si c'était la première fois que je le voyais, en notant quelques conneries histoire de remplir ma feuille (à savoir « l'intro Metallica est trop bonasse, Talahassee = homme de ma vie, l'avion !!! ». Du coup je me retrouve bien emmerdée pour faire une chronique digne de ce nom alors je vais broder un peu :

Ce film, c'est une copine de terminale qui m'en a parlé. Grande cinéphile (comprendre : passe sa vie au cinéma), elle m'a parlé du film pendant super longtemps en me dévoilant la fin et tout mais de toutes façons, je l'avais raté au cinéma et le temps qu'il sorte en DVD, je savais très bien que je ne me rappellerai même plus qu'elle m'avait tout spoilé. Le film est sorti en DVD en mars mais il était trop cher et comme je me tâte grave avant d'acheter un film que je n'ai pas vu (surtout quand il est à 20€) j'ai attendu que les prix baissent. Et puis, oh joie, à la Fnac ils ont fait une promo à la con et du coup je l'ai acheté. Je sais que ma vie est palpitante, mais tu n'a pas tout lu lecteur. Impatiente de voir le film, car je m'étais blindée d'extraits et de bande-annonces, je prévois de visionner le film dans la soirée. Mais mon ordinateur ne lit pas le film. Ni mon lecteur DVD d'ailleurs. Encore moins la Play. Puis au bout d'un moment je prends la peine de retourner la galette. Le DVD était coupé en deux. C'était donc ça... Verte de rage (j'ai horreur qu'on me pourrisse mes projets) je suis partie d'un pied ferme au magasin, en ayant préparé ma contre-attaque si jamais on sous-entendait que c'était moi qui avait pété le disque. Finalement j'en ai même pas eu besoin. C'est avec joie et bonheur que j'ai enfin pu voir Zombieland, 7 mois après sa sortie ciné. What a shame.

A droite, Tallahassee alias "je lui ferais bien des bisous dans la bouche"

C'est l'histoire d'un mec, Columbus, qui tente de survivre tant bien que mal à une invasion de zonzons aux States, en suivant les règles de survies qu'il s'est lui-même fixées, comme par exemple « être endurant », « attacher sa ceinture », ou encore « toujours vérifier le siège arrière de sa voiture ». En route, il rencontre un homme solitaire, the poor lonesome cowboy (parce que mon blog aussi est bilingue), Tallahassee (hiiiiiiii). En chemin vers la Floride, ils vont croiser deux nanas, des frangines, qui vont bien les entuber.


Que vous dire à part que j'ai ressenti le syndrome Wayne's World (mon film préféré) et que je ne me lasse pas de voir ce film, même si je connais les réplique par coeur, je suis toujours épatée. Le pire c'est que je sais que mon cerveau extrapole à mort, car il s'agit d'un film à petit budget de 1h20, sans grande prétention. Mais bordel, rien que l'intro avec Metallica m'a foutu une claque. Et ne comparez pas avec celle des Watchmen, s'il vous plaît.


Même s'il n'y en a pas tant que ça, les zonzons sont beaux (zombiesquement parlant), les effets spéciaux sont chouettes (l'avion crashé sur la route me scie à chaque fois), l'humour est sympa sans prise de tête, un guest super cool fait son apparition. Bref, c'est con mais c'est bon.

La suite est pour bientôt, en 3D (bêh !) mais je pense que je vais prendre sur moi pour aller le voir quand même, je ne suis pas un monstre.




Dead Creatures (A. Parkinson, 2003)


J'ai loué ce film à la médiathèque (pour changer) d'après les conseils de mon ami Djédjé, qui m'a dit qu'il y avait des zombies dedans mais qu'il savait pas trop non plus parce que c'était quand même vague. Si j'avais su qu'il avait raison, je n'aurai pas déblatéré 150 ans sur la notion de zonzon et toutes ses variantes.

C'est l'histoire d'un groupe de personnes qui sont atteints d'un mal incurable qui les tue à petit feu, et le seul moyen qui leur permet de vivre un peu plus longtemps, c'est de manger de la viande humaine. Le problème, c'est qu'ils sont traqué par un homme qui les élimine un par un.

Dead Creature est une petite perle anglaise qui m'a gravement interloquée au début mais qui a su me séduire. En effet, au début du film, on est planté dans l'action, on comprend rien de ce qu'il se passe, qui est qui et pourquoi. En plus je suis pas physionomiste alors j'ai ramé. On voit une femme très malade (enfin, absolument ravagée) et aussi un mec, d'une cinquantaine d'année et je le trouve très classe alors ça m'encourage à rester dans le film, vois-tu.

"On prend l'apéro ?"

Je tiens à te prévenir lecteur, ce film est vraiment dégueulasse. Attention, c'est du dégueulasse réaliste avec des bruitages réalistes (et pas réalisés à la bouche) et vachement bien fait tu vois. C'est pas du gore gratuit où les zonzons se jettent sur leur proie et le mangent sur place en déroulant les intestins pour faire de la corde à sauter avec ! En plus en ce moment, je me tape un paquet de films immondes, notamment « Blue Holocaust », un nanar italien assez plat (le personnage principal n'a qu'une seul expression faciale) qui m'a assez choqué, ça faisait longtemps que ma housse de couette ne m'avait pas autant fascinée.

Pour ma part, j'ai trouvé tous les personnages de ce films attachants. Sans griller le suspens, chaque personne agit pour de bonnes raisons et on compatit à leur sort, on se dit « bordel quelle injustice, quel monde de merde », on ne peut que faire le parallèle avec des junkies, parce que ces gens là en sont, des junkies, seuls au monde (on ne voit presque pas de gens « normaux » de tout le film) dans une ville grise et froide. T'vois ? Bon je vais pas développer d'analyse sur ce film sinon tu n'es pas couché lecteur et en plus ça fait tellement longtemps que je ne sus pas allée à l'école, que ca risque de devenir du grand n'importe-quoi.

En bref, ce film est spécial mais vachement bien et en plus ça t'empêche de grignoter devant la télé, alors que demande le peuple ?


Find a Grave

C'est bientôt la Toussaint alors je vais vous parler d'un petit site assez glaucque mais que je trouve génial, dans le sens culturel, hein, pas parce que je suis nécrophile.


Find a grave est un site qui recense des millions de tombes et de cimetierre, permettant donc de voir les dernières demeures de nos idôles trépassées.

(Cliques sur l'image pour accéder au lien)

DogHouse (J. West, 2009)



Ayant vaguement entendu parler de ce film comme l'un des successeurs de Shaun of The Dead, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je rate la diffusion sur Canal. Évidemment, à la télé les films de zonzon ça passe après minuit et les programmateurs s'en foutent si tu as leçon de conduite à 8 heures le lendemain.

Dog House, c'est l'histoire de 7 copains qui décident de s'exiler quelques temps dans le village de Moodley, afin de se changer les idées entre les cuisses des locales (quoi mon langage est trop cru ?). Dès l'intro, on voit bien que les mecs ont un peu une vie de merde avec leurs nanas respectives et on comprend pourquoi ils ont envie de se tirer. Puis, grâce à un petit passage au pub, on cerne bien les gars, leurs caractères respectifs et surtout que ce sont de bon gros machos de base. J'aurais pu m'offusquer mais à part la rediffusion de Secret Story et des clips sur la 6, je ne savais pas trop quoi regarder d'autre. Donc, nos petits héros partent en direction de Moodley, sans se douter qu'une fois arrivés sur place, ils vont tomber nez à nez avec toute la population féminine du village transformée en zombies. Mince alors, nos petits camarades ne vont pas pouvoir se pinter la gueule comme prévu, mais tenter de survivre face à des gonzesses bien pires que celles qu'ils ont à la maison !

T'es bonne !!!

En fait, les nanas ont été contaminées par de vilains pas beaux qui en plus de les rendre mortes-vivantes, les font muter en monstrasses bien dég' qui prennent un malin plaisir à tuer tous les chromosomes Y du village et à les manger (ou faire mumuse avec). Pourtant, y'avait des signes dans le village qui disaient en gros « cassez-vous les mecs, ça pue du cul cette histoire là », comme un pénis momifié dans une vitrine, par exemple. Mais non. Ils se sont contentés de demander où était la bière.

Mon choix sexuel du film

Comme je l'ai dit plus haut, mais je réutilise le mot parce que je l'aime bien et que ça fait meuf cultivée, j'aurais vachement pu m'offusquer devant un tel déploiement de machisme à base de « les meufs sont des zombies ok, mais laquelle tu te ferait ? Ah ouais c'est vrai qu'elle est bonne celle-ci », agrémenté d'une contamination à cause de la lessive en poudre (!!!) et de zombies toutes bombasses avec de gros ploplos en plastique (enfin sauf la mangeuse de doigts qui elle a de vrais gros ploplos). Mais j'ai ravalé ma fierté au nom de l'humour, cher lecteur. Oui ! Ce film est drôle ! Les dialogues sont sympas, certaines scènes sont tordantes (j'ai failli me faire pipi dessus lorsque l'un des types tente de casser la vitre d'un camion militaire, c'est nul mais je suis bon public) et tous les mecs sont de gros boulets.

Bref, c'est con mais c'est drôle, c'est gore et y'a des zonzons, alors prenez une bière et des m&m's et allez matter Doghouse !

Petite parenthèse

La difficulté d'aimer les zombies en étant une fille
ou comment je raconte quand même ma vie alors que j'avais dit que je ne le ferais pas ici



Avant j'avais peur des zombies, surtout que je m'en coltinais régulièrement à cause de ma grand-mère qui louait tous les films de morts-vivants possibles au vidéo-club. Alors pendant qu'elle regardait l'Avion de l'apocalypse ou bien Zombie, moi je me cachais dans une chambre en espérant qu'il n'y ait pas de Gremlin sous le lit, sinon j'étais pas dans la merde.

Puis un jour, en pleine période de découverte de la vie (j'avais 6 ou 7 ans et je regardais le film Wayne's World en boucle), j'ai décidé de regarder un film avec mon ancêtre et j'ai ressenti plein de choses : de l'effroi, du dégoût, de l'amusement, enfin bref, j'ai sur-kiffé.

Forcément, je me suis intéressée aux autres genres de films d'horreur, mais ayant une peur bleue des Gremlins, de Chucky, de Freddy Krueger et m'étant juré de ne jamais regarder l'Exorciste le jour où mon père m'a avoué qu'il avait quand même les fouettes même s'il l'avait vu plein de fois, j'étais relativement limitée. Heureusement que mes amis les zonzons ne me faisaient pas peur (sauf celui de Hocus Pocus qui m'avait scandalisée à l'époque).

J'ai donc continué mon petit bonhomme de chemin (qui a un jour compris cette expression ?) en m'exorcisant de mes démons, à savoir Chucky (je me suis enfilé tous les épisodes), Freddy (idem), mais les Gremlins j'ai jamais pu (et pourtant je vous jure que j'ai essayé !). Quand t'es ado, aimer les zonzons ça passe bien, surtout si tu écoutes du punk à longueur de journée, que tu as des pantalons troués et un piercing sur la tronche. Par contre, plus tard...

Et oui, aujourd'hui je suis une jeune femme prête à rentrer dans la vie active. J'ai abandonné mes Van's pour des ballerines, je me coiffe et en plus des fois je me mets du vernis à ongles. Bon, je suis restée rock'n'roll avec tous mes tatouages et mon sac à main ressemble à celui d'une gosse de 4 ans quand on regarde à l'intérieur, mais là n'est pas la question, je veux dire par là qu'à cause de mon école je me tape un look de secrétaire et je cache bien mon jeu à propos de mes zonzons chéris. Entre autres.

Non parce que par exemple en cours, quand on me demande ce que j'aime, je dois sélectionner. Ça fait plus sérieux de dire « j'aime peindre et lire, parfois j'écris » que « je passe mes soirées en regardant des films de zombies une bière à la main quand je joue pas au poker ». Car non seulement ça fait pochetronne mais en plus c'est pas glamour du tout. Surtout qu'en ce moment je suis à la recherche d'un partenaire de vie – qui pourrait être géniteur s'il a un Q.I. au-dessus de 140.

N'empêche on perd toute crédibilité en disant « j'aime les zombies » quand on est une fille, le chromosome Y se fiant plus à des filles qui disent « j'aime les poneys » ou « j'aime les chaussures ». Mais je ne vais pas m'étendre sur les garçons, sachant qu'en ce moment ce sont mes premiers lecteurs, d'ailleurs merci bien les mecs, je vous fais des bisous avec des paillettes en passant.

C'est pour ça que j'ai ouvert mon blogounet chéri de zonzons ! Car à qui je peux parler de Frankenstein et de toute les réflexions que j'ai pu avoir dans le bus pendant que j'allais au code ? A qui je peux dire que Zombieland c'est trop de la balle surtout l'intro avec Metallica qu'elle est trop bonne ? A qui je peux dire que Elvira c'est mon héroïne et quand je serai grande je veux être comme elle ? A qui je peux raconter que quand un zombie vide un mec je m'en fous mais pour peu qu'il le morde à la cheville ça me dégoûte ? A toi lecteur !

Après ce monologue à la fois fort et émouvant, ponctué d'un peu de vie privée et de philosophie, je sais plus trop où je voulais en venir, mais bon c'est pas grave, je fais ce que je veux c'est mon blog. Sur ce, je vais regarder les Frères Scott.

P.S: je suis sûre que ma dernière phrase a brisé plus d'un mythe à mon propos.


Simetierre (M. Lambert, 1989)


Si tu es un lecteur assidu de ce blog, tu as probablement déjà lu ma chronique sur le roman de Stephen King qui porte le même nom. Si ce n'est pas encore le cas arrêtes-toi tout de suite et va lire cet article et au passage le reste de ce formidable blog qu'est Zombivalence.

Simetierre est un film réalisé par une nana qui a surtout l'habitude de faire les clips de Madonna. Ne cherches pas le rapport, il n'y en a pas. L'histoire est la même que celle du film, à quelques détails près, mais pour les fracassés du bulbes, je vais récapituler, parce que je suis soucieuse de ton confort, lecteur, mais aussi pour remplir un peu ma chronique : C'est l'histoire de la famille Creed, qui emménage dans une nouvelle maison, entourée d'un cimetière pour animaux et d'une route fréquentée par des camions qui roulent trop vite. Tu te dis que ça craint, lecteur, et tu as bien raison. La famille Creed, si paisible avec une vie trop parfaite va vivre un terrible cauchemar.

Victor, un mec qui a quelque chose dans la tête... et qui le montre

Déjà, l'introduction met dans l'ambiance : une petite visite du cimetière pour animaux avec lecture des épitaphes, puis gros plan d'un camion qui klaxonne (dans les films, les camions klaxonnent toujours). Le ton est donné. L'arrivée de la famille Creed dans le film est très fidèle à celle du livre : même cadre, même ambiance, la gamine, Ellen, est aussi chiante et on parle déjà du petit chemin qui mène au cimetière des animaux qui lui-même mène au cimetière Indien. Le soucis c'est qu'on passe d'une scène à l'autre et à mon avis, si on a pas lu le livre avant, parfois on peut pas trop trop capter le pourquoi du comment qu'on passe si vite de ça à ça. Ma phrase n'est pas claire, je le conçois mais c'est pour dire que la scène de Victor (celle où il est encore « vivant ») est bâclée est du coup c'est frustrant.

L'amour rend aveugle... au sens propre.

Le rythme est lent jusqu'à la mort de Church, où ça commence à se gâter, en revanche, les dialogues ne sont pas désuets, surtout grâce à la petite fille qui, même si elle reste chiante, a des question sur la mort très intéressantes, sur ce qu'i les passe quand on est mort, et « pourquoi ? » et « comment ? » et « je veux pas que mon chat soit mort ». Notons que le personnage d'Ellen est très intéressant mais pas du tout prise au sérieux par les adultes, autant dans le film que dans le livre, or c'est dommage car elle les aurait bien aidés sur le coup.

Les effets spéciaux sont bien kitschs aussi, mais c'est normal, on est en 89 (big up) et dans les années 80, le kitsch est une religion. Les décors ne sont pas tip-top non plus, on reste dans le très basique, sauf pour le cimetière Indien, peu détaillé dans le livre et pourtant grandiose dans le film. De nombreux flash back mettent un peu de piment dans la vie parfaite des Creed, notamment celui sur Zelda, qui fait bien froid dans le dos tellement elle est vilaine et pas belle.

Le film joue beaucoup sur deux émotions : la tristesse et l'angoisse. La famille Creed vit une atroce expérience et la mort du petit Gage est poignante (j'ai chouiné), mais je ne peux que déplorer le fait que la douleur des parents est mal retranscrite dans le film. Pareil pour la toute fin, les parents imaginent qu'ils retrouvent leur bébé sans se douter qu'il s'agit d'un affreux zonzon sadique qui fait penser à Chucky (et j'aime pas trop penser à Chucky). Évidemment, j'ai chouiné encore deux fois (et presque pleuré à la mort du chat, les bêtes ça me touche (au sens figuré)).

Bref, le film est pas mal mais le livre et archi-mieux.

Alice Cooper - Feed My Frankenstein

Alice Cooper, c'est mon chochou. Wayne's World, c'est mon film préféré. Alors quand la chanson du film chantée par Alice Cooper parle de Frankenstein, faut bien en parler, non ?

Cliques sur l'image pour accéder à la vidéo sur Youteub.

La Main qui tue (R. Flender, 1998)



Après avoir tanné mes géniteurs pour m'accaparer la télé et m'être pris un « tu fais chier avec tes zonzons » dans les dents, c'est avec joie (et une bière) que j'ai vu le film La Main qui tue sur rtl9.

C'est l'histoire d'un ado américain qui fout tellement rien de sa vie, à part fumer des joints et se taper la quiche devant la télé, que sa main gauche est possédée par le diable. Sauf qu'il a un certain temps de réaction avant de s'en rendre compte, ce qui lui laisse le temps de tuer ses parents et de les laisser dans la cuisine quelques temps avec de comprendre que « merde'hen ! » il a tué ses parents, le bougre. Après avoir buté ses deux meilleurs potes – mais ouf ils reviennent en zonzons - et s'être tapé une Jessica Alba relativement facile, le djeun's se dit qu'il faudrait peut-être trouver une solution pour exorciser cette main. Bordel.

Déjà, j'étais contente de retrouver un personnage de Buffy, pas que la série me manque, mais Oz était cool quand même (même s'il n'a pas le sex appeal de Spike). Le héros est sympathique même si souvent on a envie de lui coller des gifles, mais je me suis souvenue de moi à 17 ans... (si j'avais vu ce film à cet âge là, je me serais procuré un inhalateur).

J'ai raté un petit passage du film, car en me grattant l'oeil trop fort j'ai perdu une lentille de contact dans mes cheveux et j'ai passé pratiquement 10 minutes à la chercher. Mais j'ai fini par la retrouver, happy end ophtalmologique quoi. Mais du coup j'ai pas trop capté pourquoi les potes deviennent zombies, mais je suppute qu'on s'en fout.


Un film où les chanteurs prennent cher

J'ai souvent rigolé, notamment lors de la scène avec le chien ou quand la chasseuse se fait gicler (je peux être cruelle parfois), je me suis souvent écriée « mais quel blaireau » et je me suis souvent demandé quelles gueules auraient les vannes en anglais, car bien sûr j'ai du me fader le film en français et j'aime pas trop beaucoup. ça. En plus, j'ai eu une réflexion trop profonde : la main, c'est comme une araignée mais en pire. Non mais rigoles vas-y, on verra quand il faudra que tu sortes une main de ta baignoire !

Mais le gros Big Up du film c'est sa BO ! Blink 182, Rob Zombie ou encore The Offrspring qui fait même une apparition dans le film. Ça m'a changé de toutes les BO nasouilles que je me tape en visionnant depuis 15 jours des films des années 80 (pensée à la chanson BB du film « L'Amie Mortelle » qui me hante).


La phrase qui tue : « les mains oisives sont les jouets du diable »

BONUS