Mutants (D. Morley, 2009)

,

À travers les 1200 films qui s'intitulent Mutant(s), en voici un français et récent de surcroît. Je suis tombée dessus par hasard, sur canal+ qui ne le diffusait que tard le soir. Évidemment, l'occasion de mater un film de zombie ne se refusant pas, je me munis de café et de pop-corn (chacun ses goûts) et en attendant le film je me dis que le lendemain c'est moi qui aurait une gueule de zombie...

Ça se passe dans une France dévastée par un virus qui contamine les gens et les transforme en zombies sanguinaires et quand même pas mal dég', un couple de médecins tente de retrouver refuge chez des militaires dont le nom de l'unité m'échappe. Évidemment le mec de Helène de Fougerolles se fait contaminer, alors en amoureuse dévouée elle tente de le sauver mais c'est tragique elle échoue et voit son chéri se transformer en zombie petit à petit dans l'espèce d'hôpital désaffecté qui leur sert de refuge.

"Chérie, dis tu peux me passer une serviette ?"

 
Je ne vous cache pas que j'ai eu une grosse appréhension au début du film, c'est vrai quoi, un film de zombies français, ça, ça fait vraiment peur. Mais finalement, je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Bon au début c'est un peu space, le réalisateur nous plante le décor, là comme ça et on capte pas bien bien. Enfin je dis ça mais j'ai raté les 5 premières minutes du film parce que j'étais aux toilettes donc s'il faut je me goure aussi hein. Bref, le fait est que j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire jusqu'à 'arrivée de nos deux héros dans l'hôpital abandonné. Mais à ce moment là s'installe un huit-clos assez dérangeant, surtout à cause de la transformation du type en zombie, qui rappelle beaucoup celle de Seth Brundle dans La Mouche. J'ai même du détourner le regard plein de fois mais c'est pas ma faute, dès que ça concerne les dents, ça me dégoûte.

Bon, je ne peux pas non plus faire des éloges de ce film tellement Hélène de Fougerolles m'a saoulé. Greluche de base, immunisée contre le virus (et qui le prouve en montrant des traces de dans sur son cul, je veux pas dire mais mon cousin m'a fait pareil au bras c'est pas pour autant que je crie sur les toits que je suis la sauveuse de l'humanité) et surtout enceinte (comme par hasard), elle tente désespérément de sauver son chéri malgré son stade avancé de décomposition. C'est beau l'amour.


"M'en branle c'est pas moi qui nettoie"

Ceci dit, ça reste un bon film, malgré des personnages stéréotypés et des acteurs qui sont là parce qu'ils ont vu de la lumière alors ils sont rentrés, les zombies sont bien réussis, nouvelle génération (vous savez, ceux qui courent, qui chassent et tout) et ont même gardé un fond d'humanité (enfin ça c'est pour le côté dramatique de la situation, voyez). Donc à voir au moins pour faire honneur aux morts-vivants frenchies. Et pour voir un peu le cul de la Fougerolles.

La scène qui tue : la transformation de Marco, autant physique que psychologique. Glamour à mort.


3 commentaires:

  1. Pour un premier article, j'aurai plus vu un Romero (mais c'est que mon avis).
    Ceci dit, le "Mutants" que tu proposes, et ben il m'emballe pas trop trop !!! Mais bon on sait jamais =) !!

    Mathieu

    RépondreSupprimer
  2. Oui j'admet que j'aurais pu commencer par un Roméro, mais je compte bien me rattraper, ne t'en fais pas ! Mutants passe sur Canal+ en ce moment mais tard le soir...

    RépondreSupprimer
  3. Yeurk yeurk ! On reparlera de ce film au resto, comme ça les vieux pourront nous écouter et dégobiller dans leurs assiettes. AH AH, ça vous apprendra à nous écouter !!

    RépondreSupprimer