Le Retour des Morts vivants 3 (B. Yuzna, 1993)



Trouvé dans le bac « Science-fiction » de la Médiathèque (ma Batcave à moi), j'ai failli reposer le film en me disant que je n'avais vu ni le 1 ni le 2, alors je vais pas voir le 3, je vais rien comprendre. Puis, chose rare, j'ai pris le temps de réfléchir une seconde et je me suis dit « si les nanars ont une suite logique, où va le monde ? » j'ai donc loué le film parmi d'autres, car je suis une petite maligne : j'ai deux cartes pour louer deux fois plus. On me la fait pas à moi.

J'avais vaguement entendu parler de ce film : un type en blouson en jean et sa nana légèrement gothique parce que c'est trop fashion, jouent aux espions dans l'espèce de laboratoire militaire – dans lequel on rentre comme dans un moulin – où travaille le pôpa du type en blouson en jean. Dans ce camp militaire, on y fait des expériences pas très rigolotes où le but n'est plus de redonner la vie aux morts (trop fastoche, attends), mais de pouvoir les maîtriser (ouais car les zombies sont un peu hystéros). Le fils, en pleine crise existentielle et donc en conflit permanent avec son géniteur relativement sexy (l'uniforme ça me rend toute vulnérable), décide de se tirer avec sa copine (à qui on voit les seins, mais je dis ça pour placer le mot « seins »). Il part avec sa mobylette et a un accident très con à cause duquel sa copine meurt encore plus connement, en plus j'ai pas trop saisi comment on peut mourir en se prenant un poteau dans la gueule, mais ne cherchons pas midi à quatorze heures par pitié. Éploré, le type en blouson en jean a une idée à la con (décidément tout est con dans ce film) et décide de réanimer la donzelle en l'emmenant au bureau de Pôpa pour lui mettre un produit dans la face afin de la réanimer. Sauf qu'il se fait avoir comme un bleu qui n'a jamais vu un Roméro : la gonzesse devient un zombie. Attention, pas le zonzon qui fait «bleuuuaaargh» les bras devant et qui bave du sang. Non, juste une fille qui se réveille comme une petite fleur qui a quand même un peu beaucoup la dalle. Je te laisse imaginer dans quelle merde intersidérale de l'espace le type en blouson en jean s'est fourré.


Heureusement que j'ai pas vu ce film à l'époque où j'allais che l'orthodontiste...

Bon, je vais pas trop taper sur le film, je suis une fille bien au fond. Il est vrai que malgré des effets spéciaux un peu étranges mais quand même réussis, je n'ai pas été tentée de compter les petits soleils sur ma tapisserie (ce que je fais quand je m'emmerde pendant un film, entre autres), ce qui donne un gros plus au film. L'histoire est un peu cliché, la question de l'amour malgré les épreuves (bonjour l'épreuve, soit dit en passant) mais notons la singularité d'une zombie qui préfère s'auto-mutiler au lieu de bouffer son copain, ce qui serait pourtant vachement facile vu qu'ils sont tout le temps l'un sur l'autre. Bon à un moment elle pète un câble mais c'est pas étonnant, elle est borderline tout le film. Et puis c'est signé Brian Yuzna quoi, le papa du vilain Dentiste, que même la bande-annonce elle te fait syncoper. D'ailleurs, il ferait pas une fixette sur les appareils dentaires, Monsieur Yuzna ? Bref, un film sympathique sauf si on a le projet de faire un piercing dans les jours à venir, enfin je dis ça moi, je dis rien.

La scène qui tue : Le gros mafieux/proxénète dégueu qui se fait arracher la tête et la colonne vertébrale.

3 commentaires:

  1. Il faut d'urgence que tue regardes le premier opus, c'est le meilleur

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  2. Je seconde, le premier il est génial (mais le 2 il est a chier).

    Il y a aussi un 4 et un 5 qui sont universallement considérés merdiques mais que moi j'aime bien, mais c'est peut-être juste parce que les filles y montrent beaucoups leur seins sans trop de raison valable et que moi et pervers pépère on a un ou deux trucs en communs.

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