House 2 (E. Wiley, 1987)


L'autre jour, j'ai fait une razzia à la médiathèque (mon monde merveilleux à moi), j'ai pris 6 films alors qu'en arrivant je me suis dit « bon tu déconnes pas, tu prends rien parce que c'est chiant faudra revenir déposer et t'aura pas le temps ». Finalement, quand j'ai entendu (mes oreilles traînent partout) que maintenant on avait droit à 3 DVD par carte, je me suis auto-envoyée promener.

Donc, comme tu l'aura deviné si tu as pris la peine de lire le titre, le film du jour bonjour, c'est House 2. Bon, j'ai pas vu le 1, mais tu connais ma philosophie jemenfoutiste à propos des films à suites. Déjà, j'avais trouvé la jaquette vachement sympa du style « c'est un film marrant mais un peu dégueu quand même ».

Le chien-chenille avec un air de Falcor !


C'est l'histoire d'un couple qui vit dans une maison qui me dit vraiment quelque chose mais je vois pas quoi et qui abandonne son enfant avant de se faire buter par un zombie cowboy qui a des airs de Chuck Norris un peu passé. Quelques années plus tard, dans les années 80 où les fringues sont bizarres et les coupes de cheveux sauvages, un type et sa gonzesse débarque dans la maison qui me dit vraiment quelque chose mais je vois pas quoi. Déjà, le ton est donné : la gonzesse est chiante et le mec passif, genre le pseudo rêveur à la recherche de ses racines. Dans la nuit, un couple d'amis débarquent ivre-morts, mais on voit bien que c'est du cinéma car à l'aube ils font du sport (ou alors ils encaissent vachement bien la gueule de bois). Voilà, Jesse (c'est le héros) est flanqué de son meilleur pote à l'humour potache, l'action peut donc commencer : après avoir lu quelques livres dans la maison qui me dit vraiment quelque chose mais je vois pas quoi, Jesse s'est mis en tête de retrouver le crâne magique qui se trouve dans le cercueil du papy. Orphelin, le jeune homme n'a visiblement aucun respect pour ses ancêtres tout juste retrouvés et décide de déterrer le papy. Sauf que – et là il s'y attendait pas le bougre – le papy est toujours vivant. Enfin, mort-vivant. Mais un un mort-vivant super sympa, cowboy mercenaire qui se nourrit exclusivement de bière (pour un film familial, il est souvent question d'alcool, mais on met ça sur le compte des années 80). A partir de ce moment là, nos héros vont vivre d'incroyables aventures à travers le temps, rencontrer de formidables compagnons (un bébé vautour qui m'a horrifiée et un chien-chenille qui a un air de famille avec Falcor de l'Histoire dans fin). Ma dernière phrase fait très Disney, non ?


Trouver des images de ce film a été émotionellement dur pour moi,
il y avait plein de photos de Hugh Laurie...


On sent bien tout le long du film que c'est pour de rire. Même si je suis fan des Muppets et que j'ai un portable Hello Kitty, le seul moment où j'ai ri c'est pour le coup de la planche à repasser que Jesse se prend dans la tronche. Les effets spéciaux sont super kitsch, mais j'ai bien aimé parce qu'ils sont variés : stop-motion et marionnettes pour ne citer que ceux-là. Les personnages sont marrants, mention spéciale à l'électicien/aventurier qui a une épée dans sa caisse à outils. Les scènes de combat sont ridicules mais sympathiques et j'ai pas trop bien saisi l'intervention des policiers à la fin. En fait, j'ai pensé à mon petit cousin de 8 ans, fan des Gr. à qui le film pourrait vachement plaire. Bref, un film avec deux zonzons qui se prend pas le chou et dont la bonne humeur est communicative.

Le beau gosse du film :




3 commentaires:

  1. Il devait être canon avant d'être un zombie, le dernier...

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  2. oui, un petit rigolo mais sans plus. On peut quand même apprécier l'originalité de cette oeuvre ^^

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