Hocus Pocus (K. Ortega, 1993)




Ça faisait un bail que je voulais revoir ce petit film de Walt Disney et ce pour trois raisons : petit un parce que je me suis souvenue qu'il y avait un zonzon dedans, petit deux parce qu'il y a Sarah Jessica Parker dedans aussi (oui, j'adore Sex & The City) et petit trois le jour où j'ai vu ce film, je devais avoir une dizaine d'années et j'ai été traumatisée. Et oui, j'avais encore une once de sensibilité à cet âge.

L'autre jour, alors que je flânais chez Harrods (oui, j'aime pas trop aller dans les magasins du peuple, t'vois) je suis tombée sur ce film pas cher (entre autres). Alors je me suis dit, « quelle bonne occasion à ne pas manquer ! ». Je suis consciente de l'inutilité de ces précisions, mais je fais ce que je veux c'est mon blog.



Alors c'est l'histoire de trois sorcières qui chassent les enfants afin d'aspirer leur énergie vitale pour pouvoir rester éternellement jeunes. Manque de bol, elles se vont chopper et sont pendues haut et court comme il était coutume au Moyen-Âge. Trois cent ans plus tard, dans la même petite ville de Salem, un ado trop vénère de la life parce qu'il a quitté Los Angeles pour ce bled pourri veut faire son cake devant la fille qu'il aime et allume la bougie qui ramène à la vie les soeurs Sanderson.

Déjà, j'ai été choquée par le début, on y voit des enfants morts et des femmes pendues. C'est pourtant un Disney, les animaux de la forêt devraient chanter en choeur, bordel ! Après une intro au Moyen-Âge qui explique un peu tout le pourquoi du comment, nous voici flanqué d'un héros franchement tête à claques tout ça parce qu'il vient de Los-Angeles et de sa petite soeur à la voix criarde qui ressemble fort à la gosse qui joue dans Beethoven (mais j'ai vérifié et c'est pas elle, n'empêche que ça m'a tracassée). Mais très vite, les évènements s'enchaînent et le film ne nous laisse pas une seule seconde de répit. Les trois sorcières sont totalement cinglées, accumulant les gaffes car elles ne connaissent pas le 20ème siècle et poussant la chansonnette en reprenant la superbe chanson de Sreamin' Jay Hawkins (que j'aime d'amour) « I put a spell on ou ».


Et puis il y a Billy le Zombie ! On ne le voit pas beaucoup mais il est marrant ! C'est lui en plus qui m'avait traumatisée quand j'étais gosse, mais cette fois-ci je l'attendais avec impatience et je n'ai pas été déçue par sa dégaine, un mix entre Mozart et Edward aux mains d'argent. Le chat est trop mimi, j'ai même chouiné à cause de lui.

Par contre, ayant vu le film en anglais sous-titré anglais, j'en ai un peu chié pour les dialogues des sorcières vu qu'elles parlent en vieil anglais, alors j'ai triché de temps en temps et j'ai mis en français et j'ai eu l'agréable surprise de constater que le doublage n'est pas dégueulasse (et pourtant je ne supporte plus les films doublés). En tous cas, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de film sans plan de nichon et/ou tripes à l'air.

Bref, un film marrant et très divertissant malgré une fin gnan-gnan (bah oui c'est un Disney) à voir pour se détendre entre deux vrais films de zonzons.


6 commentaires:

  1. Toi aussi tu fait dans le Disney maintenant?

    C'est Locutus57 qui va pas être content!

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  2. Vous c'est les nichons, moi c'est les films gnan-gnan, chacun sa tare.

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  3. Je dit ca parce que j'ai fait une chronique sur un film de Disney l'autre jour et Locutus il était pas content :-)

    C'est pour dire que j'ai aussi mais phase gnan-gnan, juste moins souvent que toi :)

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  4. Non, pas toi aussi! C'est contagieux ou quoi ? ;-)
    C'est vrai que suis allergique au Walt Disney. Même si il y a un zombie dedans, je suis pas sure de vouloir voir ce film. Mais merci pour l'info.

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  5. non mais en même temps sur un blog rose avec des paillettes et des coeurs en diamants... vous vous attendiez à quoi ? =)

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  6. ben.. a des trippes, de la violence et du sexe, quelle question!

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