House of the Dead (U. Bowl, 2003)


Aujourd'hui, je vais me livrer à toi lecteur, en te racontant une anecdote de mon enfance. Une anecdote, que dis-je, un traumatisme. Non, je ne parlerai pas de Gremlins, d'ailleurs, ce mot est prohibé dorénavant, j'écrirai Gr.


Quand j'avais pas tout à fait 10 ans mais presque, j'avais déjà des goûts assez spaces pour une gamine de mon âge. Tous les samedis, je tannais mon géniteur afin qu'il m'emmène à la salle de jeux du coin, pour que je puisse dépenser mon argent de poche en jouant à des jeux violents même pas bien faits. Évidemment, j'ai joué à des jeux de courses de voitures, de Jurassic Park et de fighting et puis un jour, je me suis intéressée à un drôle de jeu avec des mitraillettes en plastique roses et bleues si belles qu'il fallait que je bute quelqu'un avec, obligé. Alors j'ai mis une pièce sans même avoir regardé la démo et j'ai commencé à jouer à House of The Dead, le vrai, l'unique. Et j'ai eu peur tu sais, mais c'était quand même jouissif autant de violence pour une gamine de neuf ans adepte des Pogs. Forcément, je faisais des cauchemars de zombies qui font « aaargggl » en essayant de m'attraper pour me bouffer, mais ça change pas d'aujourd'hui.

Un film avec des actrices très distinguées...

C'est donc avec joie que je découvre à la Médiathèque (ma caverne d'Ali Baba) le film tiré du jeu. Mais, car il y a un mais, ma joie a fait comme quand tu prends une Danette dans le frigo d'un geste un peu trop brusque, du coup elle tombe par terre et ça fait « sprotch ». C'est simple, à la fin du film je me suis écrié « What the Fuck ? » et après j'ai fait la gueule.


...et des méchants qui rendent Albator vert de jalousie.

Non mais sans déconner, c'est quoi cette bouse ? J'ai même pas compris la fin, t'sais. Bon, je vais raconter le topo histoire de pas trop faire ma garce : une bande de jeunes qui ont 30 ans dans la vraie vie mais dans le film il sont censés en en avoir 20, veulent partir sur une île un peu zarb où se déroule une rave party du tonnerre que si t'y vas pas t'es qu'un loser qui mérite pas de vivre. Nos quatre jeunes, les cheveux dans le vent et le feu au cul se pointent trop tard pour attraper la navette qui va jusqu'à l'île et du coup, au lieu de prendre ça comme un signe tu vois, genre « c'est le destin on n'y va pas les gars », font des pieds et des mains pour quand même aller sur cette île. Une fois sur place, ils se rendent compte que c'est la zone, avant de se faire bouffer comme des cons. Heureusement, une flic suivait le mec qui les a emmenés sur l'île (tu suis ?) et elle a plein de guns pour shooter les morts-vivants et encore plus heureusement, les jeunes savent trop bien se servir des guns et se battre comme dans Mortal Kombat. Ça pourrait être la classe s'ils se faisaient pas bouffer la gueule quand même. Les mecs qui ont fait le films sont sympas, pour bien te rappeler que le film est inspiré du jeu, il mettent des extraits du jeu, genre image subliminale qui n'a rien à foutre dans le film tellement ça n'a rien à voir mais bon, faut meubler ! Bref, c'est nul, ça pourrit le jeu qu'était trop de la bombe bébé et en plus c'est même pas drôle. Sauf le capitaine du bateau, il est sexy (pour ceux qui ont vu le film, la ferme, je fais ce que je veux de mes fantasmes).

Le dialogue qui tue : "mais pourquoi veux-tu être immotel ?" "pour vivre à jamais !"

2 commentaires:

  1. Moi j'ai jamais joué au jeu mais c'est clair que le film de Uwe Boll est un gros nanar. Pour une fois, la suite "house of the dead 2" est meilleur que l'original.

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  2. La suite est un film très divertissant, celui-ci est un gros nanar bien fun

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