Simetierre (S. King, 1983)



Depuis que je suis môme, j'adore Stephen King. C'est la faute à ma grand-mère (les zonzons aussi c'est sa faute). J'étais pas encore en sixième que j'avais déjà lu Carrie trois fois. L'été dernier, ma Mamy m'a offert Simetierre, que je n'avais pas encore lu (alors que c'est un des plus connus mais si tu cherches de la logique chez moi, t'es pas couché). Ce fut ma roue de secours lors d'un séjour à la mer, parce que la mer c'est bien mais on s'y emmerde vite. J'ai donc dévoré le bouquin en 4 jours, mais en même temps c'est normal, il est passionnant. Notons que je n'avais pas lu aussi vite depuis Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban.

C'est l'histoire de la famille Creed qui emménage dans une nouvelle maison paumée dans le Maine, tout ça parce que le père, médecin, est muté dans une nouvelle fac. La maison est grande et belle et leurs deux enfants s'éclatent comme des petits fous dans le jardin tellement il est parfait. Les voisins aussi sont super sympa, d'ailleurs le père passera toutes ses soirées à picoler avec Jud. Ce dernier va leur montrer que le petit chemin au fond du jardin mène à un cimetière d'animaux, construit par des enfants, c'est triste. Bref, la vie de Louis Creed est juste parfaite avec ses beaux enfants et sa femme qui reste à la maison pour faire des brownies. Jusqu'au jour où Louis assiste à la mort de Victor, un étudiant qui s'est fait percuter par une bagnole et qu'il n'a pas pu sauver. Mais c'est pas grave car le fantôme de Victor, pas rancunier, va le harceler tous les soirs pour l'avertir du danger d'un cimetière indien, bien caché dans la forêt: celui des indiens Micmacs (un King sans cimetière indien c'est comme une bière sans alcool : ça n'a aucun intérêt). Tout ce qui est enterré dans ce cimetière reprend vie, et comme on est dans un King, fatalement le ressuscité revient sensiblement la gueule en vrac. En gros, c'est un zonzon, mais en différent car il lui reste un soupçon d'intelligence qui lui permet de devenir un gros psycho.

Après un début un peu longuet comme King sait si bien le faire, ça part en sucette et pas qu'un peu. Je vais pas cramer le suspens, mais on peut dire que le sort s'acharne sur Louis et la fin m'a tellement sciée que j'étais presque en transe en la lisant. Mais c'est peut-être aussi parce que j'ai tendance à extérioriser un peu trop.

4 commentaires:

  1. Aloooors... j'ai vu l'adpatation ciné, moi et je dois dire que je n'avais pas accroché même s'il y a les Ramones : "I don't wanna be burry in the pet semeteeery..." - vois comme je chante bien. Mais j'ai l'impression que c'est un peu pareil avec tous les King. Doooonc : je vais me pencher sur le bouquin (que j'ai en plus). La chance.

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  2. Ha ! J'ai vu le film hier soir, enfin pour la deuxième fois car j'ai l'intention de le chroniquer. Franchement, le livre est bien plus complet que le film (of course) et l'émotion est plus forte aussi, enfin surtout la perte du Gage.

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  3. Le livre est plus complet, certes, mais si mes souvenirs sont bon il faut 1365 pages d'insignifiances avant d'arriver au dernier chapitre ou, enfin, il se passe quelque chose!

    Le film, tant qu'a lui, a décidé de s'effacer de ma mémoire complètement... (enfin pas complètement, il reste les Ramones).

    Je suis pas trp sûr si c'est bien comme ça ou s'il faut que je le revois.

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  4. C'est vrai, Stephen King déblatère très longtemps sur le quotidien tellement simple de ses personnages, ue ça en devient ennuyeux, mais il faut s'accrocher !

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