Black Sheep (J. King, 2008)




Hier soir, en proie à la solitude et au désarroi à cause d'une médiathèque (mon QG) fermée et donc d'une privation totale de bon nanar zombiesque, je zappais l'air de rien d'une chaîne de télé à l'autre. Quand tout à coup, je tombe sur Black Sheep, un film que je voulais voir mais que j'avais jamais vu (je suis consciente de l'importance capitale de cette information, merci). Folle de joie, je cours donc chercher le matériel adéquat pour une séance zombie/explosion de tripes : une verre de Martini rouge et des noix de cajou. Je suis pas une nana ingrate non plus, je peux très bien me contenter d'une bière et de Granolas. Mais là n'est pas la question.

Une bonne raison de devenir végé

Le film se déroule en Nouvelle-Zélande, qui en plus d'être le pays où a été tourné le Seigneur des Anneaux (je le sais, j'ai vu le 1er film 30 fois d'affilée suite à un pari), est aussi un pays où il y a vachement de moutons et j'ai envie de dire qu'il n'y a que ça, mais je ne le dirais pas parce que je suis pas mauvaise langue. C'est l'histoire d'un type qui doit retourner au pays afin céder ses droits sur la ferme familiale à son magouilleux de frangin et par la même occasion combattre ses démons : les moutons. Ouais, le héros a peur des moutons mais c'est à cause de son connard de frère qui lui a fait un coup franchement dégueulasse, que j'ai failli pleurer même, mais je ne te pourris pas le suspens. Manque de bol pour notre petit nerveux, à cause de deux hippies un peu cons sur les bords, un agneau génétiquement modifié (et pas qu'un peu) est libéré dans la nature et contamine un mouton, qui va en contaminer un autre, qui lui-même... bref, nous savons tous que les moutons sont de gros dégueus, ce qui aide le virus à se propager vite fait bien fait. Et oui, nos contaminés du film sont des moutons. Mais quels moutons ! Des moutons carnivores qui ont un penchant pour la chair humaine (sinon ça ne serait pas drôle) et qui contrairement aux humains contaminés dans les autres films - qui sont ralentis du bulbes et qui parlent plus trop trop - les moutons ici deviennent plus malins, font des feintes et tout. La classe, quoi.

"Et vous avez vu les mecs, j'me suis laissé poussé le bouc !"

Bon, le film n'est pas bien long et la musique c'est pas trop ça. On a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages, ce qui fait que quand ils sont dans la merde on s'en fout un peu (sauf le chien, mais je m'attache toujours aux bêtes). Néanmoins les effets spéciaux sont sympathiques et l'histoire est cohérente même si le scénario tient sur un post-it. Le gore reste assez timide, on a quelques tripes par-ci par-là, mais les scènes de « repas » sont hors-champ (ou alors il faut vraiment que je passe au 16/9 !).

Un film qui ne restera pas dans les annales, enfin surtout les miennes, mais qui est tout de même sympathique grâce à des répliques bien trouvées et des situations cocasses. Mention spéciale au mouton tout doux à qui on voudrait faire des bisous.

La scène qui tue : la mort tragique du bébé lapin. Ouais, je sais, mais moi ça m'a fendu le coeur !


5 commentaires:

  1. Chouette sa boucle d'oreille au type !
    Ils sont terribls ces moutons, quand même ! Over-flippants même ! Mais ça doit se laisser voir...

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  2. Nan, ca ne restera pas dans les annales même si cette comédie demeure sympathique avec son concept de moutons zombies ^^

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  3. Celui là j'ai bien envie de le voir!!
    Sinon super intéressant ton blog, bonne continuation...

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  4. Merci beaucoup Zabou, à très bientôt sur le forum !

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  5. J'ai détesté ce film, trop mou et chiant à mon avis

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