Red Dead Redemption (Undead Nightmare)


Parmi tous mes petits plaisirs coupables, j’en ai un qui me prend de temps en temps : m’abrutir sur ma PS3 afin de me déconnecter un moment du reste du monde.  Sans pour autant être une joueuse compulsive, j’aime bien emmerder les vendeurs des magasins de jeu vidéos pour qu’ils me conseillent et me fassent une ristourne si possible (facile, une nana qui entre volontairement dans un Micromania c’est assez rare).
Bref, cet été je me suis prise de passion pour le jeu Red Dead Redemption. J’ai passé un temps monstrueux à chevaucher John Marston à travers le Far West, la crinière au vent et de la chique dans les dents. La classe quoi. Et ce qui devait arriver arriva : après des lustres à sauver des vies, à tuer des méchants et à me flinguer la rétine en essayant de lire les sous-titres (la PS3 n’étant pas adaptée aux écrans cathodiques), j’ai terminé le jeu sur une grosse frustration en plus car je ne m’y attendais pas (d'avoir fini le jeu, pas d'être frustrée. Bien que je sache que toutes les bonnes choses int une fin).

Mais les créateurs du jeu ont entendu ma prière (que je n’ai jamais osé faire) et ont créé le jeu additionnel à télécharger de RDR avec des ZOMBIES. D’ailleurs j’en avais déjà parlé et je frétillais d’impatience. Alors une fois le jeu terminé, j’ai décidé d’acheter la fameuse extension, 9,99€ en espérant ne pas regretter mon argent. Au début j’ai eu de sérieux doutes car j’ai du patienter l’après-midi pour que le téléchargement se fasse. Je ne vous raconte pas l'énervement de la nana.

Munie de mon joli cahier spécial zonzon histoire de prendre quelques notes, j’attaque le jeu. Et là, John Marston me file une claque. Au sens figuré hein (et c’est bien dommage). Voici le topo : John – je suis  toute à toi – Marston est rentré chez lui et vit paisiblement avec sa pouffe femme et son fils. Problème, l’ami qui les aide au ranch, qui a disparu quelques jours, revient et fout un peu le bordel en tentant de dévorer femme et enfant. John, dans un pyjama fort saillant, tue l’infâme. Sauf qu’avant de se faire exploser la cervelle, le vieux a contaminé la famille de John. Alors John se sent obligé de parcourir une fois de plus les USA à la recherche d’un remède contre cette drôle de maladie qui rend les gens dégueulasses et cannibales.

Bon, trêve d’éloges sur John et le jeu, parlons de ce qui nous intéresse : les zonzons. Dans le jeu, on en trouve tout un tas : des qui courent, des qui crachent du venin vert dégueulasse qui contamine, des gros qui te choppent, des cousins de Gollum, des qui crient… même les animaux sont des zonzons : les ours, les pumas, les chiens. Et puis même ton cheval est un zombie. Les tripes à l’air, il n’obéit pas trop (on comprend pourquoi), du coup il devient intéressant de chopper un des 4 chevaux de l’Apocalypse (mon préféré, c’est celui qui est en feu. Un peu tunné le cheval) ou on peut même attraper une licorne. Tu l’auras compris lecteur adoré, les concepteurs se sont lâchés et n’ont pas hésité à mettre des anachronismes, des trucs fous et des tripes en veux tu en voilà.
Personnellement, j’ai vécu tout un tas d’émotions : la joie (de retrouver Jooohn), la peur (surtout quand je joue toute seule la nuit), la tristesse (l’épisode du Sashquash) et puis le rire (c’est quand même très con des fois). Mais c’est peut-être parce que je suis sensible…
Enfin bref, j’ai pris mon pied avec ce jeu, qui malgré son petit prix a une superbe qualité graphique et une bonne durée. Pour les adeptes du genre, courez buter du cow-boy  zonzon !

1 commentaire:

  1. Je ne partage pas ton fantasme pour les cow-boy, mais pour les zombies un peu plus.

    Je me suis donc procuré ce jeu (après une longue hésitation pour Resident evil 5...)

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